Seydi Gassama : «Nous demandons la libération immédiate de Babacar Fall et de Maimouna Ndour Faye»
Journalists Babacar Fall and Maimouna Ndour Faye are currently in police custody. Seydi Gassama of Amnesty Senegal is calling for their immediate release.
“We are concerned about the arrest and detention of journalists Maïmouna Ndour Faye and Babacar Fall following interviews given to a person wanted by the justice system. We demand their immediate release,” he posted on Facebook.
For Seydi Gassama, the State of Senegal must respect its international obligations regarding press freedom and prioritize self-regulation to combat abuses. "To this end, the powers of CORED and the resources at its disposal must be strengthened," he specifies.
Commentaires (18)
La liberté de la presse est vraiment l’un des fondements essentiels de toute démocratie.
Elle assure le droit du public à l’information et protège les journalistes dans l’exercice de leur mission. Cependant, cette liberté ne doit pas être confondue avec l’anarchie.
Elle s’accompagne de règles claires, établies par des lois, des codes de déontologie et des cahiers des charges des médias, qui régulent la diffusion des informations, en particulier celles qui touchent aux procédures judiciaires. L’article 11.2 du cahier des charges des médias audiovisuels, intitulé « Couverture des procédures judiciaires », est très clair : « Sans préjudice du droit à l’information du public, la diffusion d’émissions, d’images, de propos ou de documents relatifs à des procédures judiciaires [...] nécessite qu’une attention particulière soit apportée au respect du secret de l’instruction, de la personne et de la dignité humaine, de la présomption d’innocence, de la vie privée et de l’anonymat des personnes concernées… »
En d’autres termes, la liberté d’informer ne doit jamais se transformer en atteinte à la justice ou à la dignité humaine.
Cet article souligne le principe fondamental d’équilibre entre le droit du public à être informé et le droit des individus à un procès équitable.
Il impose également aux médias de ne pas diffuser des informations qui pourraient nuire à des enquêtes en cours, ni de rendre compte des délibérations à huis clos.
Ainsi, ignorer ce cadre légal et déontologique, au nom d’une prétendue liberté absolue de la presse, est une preuve de mauvaise foi manifeste.
C’est une manière de méconnaître délibérément les textes qui établissent la responsabilité journalistique, et cela met en péril non seulement l’intégrité des procédures judiciaires, mais aussi la crédibilité même des médias.
Un média libre, dans un État de droit, n’est pas celui qui ignore les règles, mais celui qui exerce sa liberté tout en respectant la vérité, la justice et la dignité humaine.
Il y a un abus de la part de certains, au détriment de la rigueur, de la neutralité et du professionnalisme que ce métier exige.
La presse sénégalaise a joué, et continue de jouer, un rôle essentiel dans le renforcement de la démocratie. Cependant, elle doit garder à l'esprit que la crédibilité d'un journaliste se mesure à sa capacité à respecter la loi tout en informant le public.
La liberté de la presse ne doit donc pas être considérée comme un bouclier contre la responsabilité : elle est, au contraire, indissociable de la conscience et de l'intégrité professionnelle.
Boubacar Sow, Coordonnateur Pastef UGB
Il est temps de chicoter dès fois. Elle nous fait chier cette pseudo presse.
Exemple : complicité par abstention: une communication à distance via net ne peut pas être une complicité par abstention dont on connait par tous où se trouve le prévenu en fuite.
Recel de malfaiteurs: comment peut on receler un malfaiteur à distance alors que la justice sait où se trouve la personne.
Discrédit...: interviewer une personne fait partie du droit à l’information
On ne peut rien retenir contre Fall et Faye
Ya une carence d'incrimination en droit pénal Sénégalais
UNE CARENCE FLAGRANTE
Lui et ses acolytes veulent brûler ce pays avec la complicité de la France, du Maroc et de certains pays voisins.
Il faut que le gouvernement soit fort et résolu pour ne pas laisser des bandits de grands chemins qui ont pillés ce pays les mains libres pour créer la zizanie depuis l’étranger avec leurs complices d’hier au niveau de la presse qu’ils continuent d’arroser .
De vrais maîtres chanteurs.
Que détient Ndeye Khady contre sonko?
Quels documents détient Madiambal?
Voilà pourquoi la république tremble
- depuis quand on arrête la femme et les enfants d'un homme recherché par la justice ?
- pourquoi cette justice arrête la famille de Madiambale Diagne alors qu'elle ne l'avait pas pour la famille de Ousmane Sonko quand il a fuit à Ziguinchor?
- pourquoi cette justice arrête Maïmouna Ndour Faye et Babacar Faye alors qu'elle ne l'avait pas pour Pierre Edouard Faye quand il était parti interviewé Sonko à Ziguinchor?
C'est triste et dommage. La dictature rempante est en marche au Sénégal et Diomaye a intérêt à surveiller ses arrières.
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