Algérie : Assigné à résidence, l’ex-chef du renseignement prend la fuite, Alger en ébullition
In Algeria, the former director of the General Directorate of Internal Security (DGSI), Abdelkader Haddad, alias Nasser El-Djinn, has been missing for several days. According to concordant sources, the man, who was under house arrest after his dismissal last May, managed to outdo his guards and escape.
Military and police checkpoints everywhere
To find him, an unprecedented security operation was deployed on September 18 and 19, 2025, in Algiers and its surrounding areas. Military and police checkpoints were set up everywhere. Roads were blocked. Men in fatigues searched vehicles. Helicopters were even deployed for aerial overflights.
"It looked like a hunt for a fugitive," commented the newspaper "Le Monde".
Abdelkader Haddad was close to Algerian President Abdelmadjid Tebboune.
High Security Council meeting convened
Before being placed under house arrest, he had spent time in military prisons in Blida and Béchar. It is unclear what he is accused of. On Thursday, September 18, shortly after his escape, the Algerian president chaired a meeting of the High Security Council, a body that plays a central role in managing major security issues in the country.
Commentaires (24)
.............le général-major Abdelkader Haddad, alias Nasser El-Djinn, ex-patron de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) de juillet 2024 à mai. Son éviction brutale avait d’autant plus surpris qu’il était réputé proche du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dont il avait accompagné la réélection à un deuxième mandat en septembre 2024.
Ainsi vont les règlements de comptes au sein du régime algérien, qui n’en finit pas d’être déchiré par de féroces luttes de factions. Arrêté très rapidement après son limogeage, Nasser El-Djinn avait été placé en détention à la prison militaire de Blida puis à Béchar, dans l’ouest du pays, avant d’être assigné à résidence dans une villa du quartier de Dely-Ibrahim, sur les hauteurs d’Alger. Or il a échappé à la surveillance de ses gardiens, selon une source autorisée à Alger, en milieu de semaine, provoquant une onde de choc au sommet de l’appareil dirigeant.
La convocation en urgence, jeudi, du Haut conseil de sécurité (HCS) – l’agence officielle de presse Algérie Presse Service mentionne la réunion mais sans fournir de détails – ainsi que les opérations intensives de recherches dans le Grand Alger étaient les signes les plus visibles d’une nervosité officielle à la mesure du revers essuyé. La disparition de Nasser El-Djinn n’a pu, à l’évidence, se produire que grâce à des complicités au sein des organes sécuritaires. Une défaillance qui en dit long sur les fractures au sein du régime, au-delà de la propagande lénifiante sur l’« Algérie nouvelle »
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