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Burkina : le Premier ministre déverse sa bile sur les pourfendeurs du projet de fédération avec le Mali

Auteur: Bernardin Patinvoh

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  Le Premier ministre burkinabé Apollinaire Kyelem de Tambela n’a pas abandonné son projet de fédération avec le Mali et la Guinée. Alors qu’il s’exprimait hier mardi devant l’Assemblée législative de transition, l’autorité en a encore parlé. Il dit être de plus en plus convaincu par cette idée au vu des résultats satisfaisants de la coopération militaire avec le Mali dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« Il nous faut oser inventer un autre avenir pour la postérité »
 « Pris isolément nos petit Etats sont très fragiles, surtout face aux grands ensembles qui existent ou qui sont en formation. Nous avons perçu notre communauté de destin à travers la lutte contre le terrorisme. Nous pensons donc qu’au-delà de la simple coopération entre Etats, qui est fonction des humeurs des chefs d’Etat et de régimes en place, il nous faut oser inventer un autre avenir pour la postérité en engageant le processus de fédération avec le Mali et la Guinée » a déclaré le Premier ministre avant de s’en prendre aux pourfendeurs du projet. Pour lui, ces derniers sont de « petits esprits incapables de grandeur ».
« Des petits esprits incapables de grandeur »
 « Nous entendons les sarcasmes des petits esprits incapables de grandeur et de tous ceux dont l’intérêt n’est pas dans la grandeur de nos peuples…Dès que nous avons émis l’idée d’une fédération avec le Mali les forces obscurantistes, ont vite fait de susciter aussi bien au Mali comme au Burkina des éléments à leur solde, pour étouffer l’idée dans l’œuf. Ainsi le projet a été traité de tous les noms et surtout d’échappatoire pour cacher un manque de programme du Premier ministre. Les petits esprits, je le répète, sont incapables de grandeur. Ils ont même peur de ce qui est grand » a vertement critiqué Apollinaire Kyelem de Tambela.
« On ne pourra pas nous reprocher de n’avoir pas essayé »
Pour sa part, le Burkina Faso ne s'empêchera pas de rêver grand, assure t-il. « Nous sommes là pour oser inventer l’avenir. Pour être grand, il faut avoir des rêves de grandeur. Nous invitons nos peuples à ces rêves. Il nous suffit de montrer la voix et il reviendra aux peuples d’écrire leur histoire » a-t-il déclaré.
L’autorité concède volontiers que le succès n’est pas garanti. « Nous ne sommes pas sûrs de réussir, car des puissances étrangères et leurs complices à l’intérieur, travaillent dans l’ombre pour nous faire échouer. Mais on ne pourra pas nous reprocher de n’avoir pas essayé. Nous refusons le fatalisme. Ce que nous n’aurons pas réussi, d’autres reprendront le flambeau » a assuré le Premier ministre.
Auteur: Bernardin Patinvoh
Publié le: Mercredi 31 Mai 2023

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