Masse commune Uemoa : Les sociétés de loterie et de Pmu des pays membres mettent en jeu un Quinté spécial
						
						
						 
							La 21ème édition de la masse commune Uemoa s’est ouverte, ce lundi 6 janvier 2020, à Dakar. Il s’agit, d’une rencontre annuelle des sociétés de Loteries nationales et de Pari mutuel urbain (Pmu) des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Tout comme la 1ère édition, qui a eu lieu au Sénégal en 1998, celle de cette année se tient du 6 au 11 janvier au pays de la ‘’Téranga’’ qui reçoit ainsi le flambeau du Niger, organisateur de la dernière rencontre. 
La nécessité de s’élargir aux autres sociétés de loterie de la Cedeao
Selon le Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Amadou Samba Kane, la masse commune est une occasion pour ces pays de «mettre en jeu une masse à partager à travers un «Quinté spécial». Lequel sera organisé le jeudi 9 janvier dans ces différents pays.
Soulignant que l’édition de cette année se tient avec le projet de passage de la monnaie Cfa à l’Éco, le patron de la Lonase estime que l’organisation, pour «mieux asseoir sa dynamique d’intégration, doit s’élargir» aux autres sociétés de loterie de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Selon lui, des réflexions devraient être menées au cours des travaux de la présente édition afin d’«étudier les voies et moyens» permettant leur adhésion à la masse commune.    
«Inciter les sociétés de loterie à faire des efforts»
Venu présider la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre, Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances et du Budget du Sénégal, a noté que l’intégration économique est une «ambition forte» des autorités des pays de l’Uemoa. Pour lui, en se mettant ensemble, ces pays seront «plus forts et pourront compter davantage dans la compétition internationale».  
De l'avis de l'ancien Dg de la Lonase, cette masse commune a «incité les sociétés de loterie et de Pmu de l'espace Uemoa à faire des efforts nécessaires pour le renforcement de leur structure afin de contribuer à la dynamique d'intégration et de participer efficacement aux efforts de relance de l'économie des pays membres de l’Union».
A en croire Abdoulaye Daouda Diallo, ce regroupement permet de «prévenir le risque inhérent au secteur d'activité de jeu qui expose à des déviances telles que la concurrence, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme ainsi que l'exposition des mineurs et autres couches vulnérables aux jeux excessifs».
La rencontre a également noté la présence du Président du conseil d'administration de la Lonase, Siré Dia, de Directeurs généraux et d’experts de société de loterie et de Pmu des autres pays, entre autres.
							
							
							
						 
							
							Auteur: Cheikhou Aidara
Publié le: Lundi 06 Janvier 2020
							
							
							 
							 
							
							
							
							
							
							
							
							
						 
												
											
Commentaires (8)
La LONASE ne cessera jamais d'escroquer les parieurs
Et que dites vous des talibés?
Des enfants sacrifiés...
"Voilà l'une des productions de la république laïque":.ON T EMMERDE
je comprends ça fait mal la quenelle mdrrr
Haram
Promotion du jeu de hasard. Bakhna...
Voilà l'une des productions de la république laïque: l'État organise lui meme les jeux de hasard. Demandez vous pourquoi on a jamais cherché à privatiser la Lonase? Justement parce que c'est une marque identitaire d'un État laïc. La légalisation de la prostitution et des jeux de hasard sont les deux symboles d'un État anti-religieux.
Et le plus dramatique c'est que ces marques de la laïcité n'apportent rien de positif dans la société mais la détruisent. La laïcité a ainsi deux redoutables armes contre la foi meme si elle prétend le contraire.
YARAL SA DOM BA DOU DEM JOUER PMU WALA PARIFOOT
on laisse nos enfants de petits mineur joué au paris sportif, ils font que ça certain volent et pourtant c'est écris interdit au moin de -18
Le gouvernement nous laisse ça comme ça pareil avec les ventes d'alcool un enfant de 16 ans peut aller acheter de l'alcool aux USA même c'est 21 ans
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