Accusant d'avoir été réduits au chômage par les commerçants Libano- Syriens de Dakar, les Baol-Baol, originaires de la localité de Touba, ont fini de se regrouper en association, pour, disent-ils, défendre leurs intérêts jusqu'à l'épuisement de leurs forces, car, ils ne sauraient accepter d'être chasser par des étrangers dans leur propre pays .

ILS sont plusieurs jeunes sénégalais à avoir perdu leur travail à Dakar du fait des Libano-Syriens, qui semblent détenir le monopole de l'exercice du commerce , dans la capitale . Partis pour l'essentiel s'investir dans ce secteur du commerce, ces Baol-Baol, sont pour la majeure partie , obligés de se transformer en revendeurs, surtout, chez leurs commerçants étrangers . En à croire le porte-parole du groupe, la configuration actuelle des choses dans ce secteur ne leur permet plus de souffrir la concurrence des étrangers . Devant cette incapacité totale  de résister face à cette menace exogène, et dans cette perspective désespérée de pouvoir continuer à subvenir, un tant soi peu,  aux besoins familiaux,  ils ont été  obligés d'accepter la donne en allant chercher refuge auprès des grands commerçants Libano-Syriens . Seulement, nous fera savoir notre interlocuteur, leurs employeurs avaient  commencé à adopter , depuis quelques moments,  des systèmes de collaboration très préjudiciables à leur égard sans qu'ils n'aient à disposition des moyens de résistance ou de riposte . De manière détaillée, ils ont  reproché à leurs bourreaux d'avoir  méconnu, royalement, certaines  dispositions inscrites dans le code du travail, principalement, par rapport aux conditions à remplir pour l'élaboration des contrats de travail .En plus de recevoir " des salaires misérables ", ces revendeurs Baol-Baol, déclarent avoir été licenciés de leur lieu de travail de manière on ne plus abusive, sans qu'il ne leur soit fourni des explications . Pire, aucun parmi ses déflatés, n'a été dédommagé par son employeur, après plusieurs mois ou plusieurs années, pour certains, de services rendus .Sans vouloir créer des distorsions diplomatiques entre  le Sénégal et les deux pays que sont le Liban et la Syrie, ces Sénégalais veulent néanmoins interpeller l'Etat sur cette question encore qu'il est temps .Revenant sur ces licenciements abusifs cles petits commerçants ont accusé leurs employeurs d'avoir agi de manière concertée, car, pour beaucoup d'entre eux, ils ont été sommés d'arrêter, momentanément, le travail, pour de raisons de rafistolages des boutiques dans lesquelles ils officiaient . La durée annoncée pour le chômage technique terminé, continuent-ils d'expliquer , ils ont été surpris de trouver sur place, non pas des remplaçants, mais des employeurs qui leur ont fait savoir qu'ils ne voulaient plus d'eux prétextant " que les bénéfices n'étaient plus de nature à leur permettre des charges financières nouvelles " .Et c'est pour s'être rendu compte qu'il s'agissait,là,  d'un complot savamment orchestré par la communauté commerçante Libano-Syrienne,à cause d'une similarité notée dans les procédés de licenciements,  l'idée leur est venue de se regrouper en association pour demander justice .En plus de se plaindre via la presse, ces Sénégalais ont aussi ébauché un communiqué qu'ils remettront à l'exécutif local et dans le document, ils ont promis de décliner leur feuille de route . Le porte-parole ne se privera pas de livrer toute la détermination du groupe à aller jusqu'au bout de leur combat .