Rebasage du PIB : Une opération technique et statistique « nécessaire », loin de toute manipulation politique
Economist and philosopher El Hadji Ibrahima Sall sought to demystify the rebasing of Gross Domestic Product (GDP), a statistical practice often the subject of suspicions of manipulation. A guest on the program "Le Jury du Dimanche" (JDD) on November 30th, he stated that rebasing is simply "a good, mandatory statistical practice that allows for international comparisons and the classification of countries."
El Hadji Ibrahima Sall sought to remove any ambiguity: "Rebasing is neither a local invention nor a tool of economic propaganda. It is a process framed, controlled and accompanied by international institutions," notably the International Monetary Fund (IMF) and the United Nations system.
He emphasizes that "Rebasing isn't something you can do just any old way." The IMF and the United Nations are very vigilant, because the goal is to compare nations on a level playing field. He points out that if the supplementary investigations aren't conducted properly, "the rebasing is simply rejected."
The case of Nigeria is often cited to illustrate the dramatic impact this operation can have. Rebasing restored a reality closer to the country's actual economic activity, resulting in a significant statistical jump in its GDP after years of static, incomplete, and underestimated data.
The economist, however, warns of the main pitfall: the confusion of comparisons. "When you rebase, you create a break in the time series. You can no longer directly compare year X to year Y."
It is therefore necessary to reprocess the old data to align it with the new baseline. Stating that GDP increased by 13% after rebasing may be true in absolute terms, but comparing this new data with that of four or five years ago, without methodological harmonization, is either an error or an unintentional manipulation.
Mr. Sall links this problem to a fundamental principle in accounting: the consistency of methods. "If you change the method, you must restate the past, otherwise you are comparing the incomparable."
He dismisses the idea of "fictitious wealth" created by political decision, assuring that this risk does not exist in the context of rebasing, precisely because this process is not left to the discretion of states without oversight.
Ultimately, rebasing appears as a normal, classic, almost commonplace technical tool in the life of a modern nation, provided that it is understood, explained, and accompanied by pedagogy.
Commentaires (5)
Grand yow do bayi " jury du dimanche" deme footballi " petit camp" dans un coin de la rue avec une bande de copains ! 🚎
Il faut encore un opération de rebasage pour intégrer une grande partie du secteur informel .C est un un travail de très longue haleine mais ils ont préférée la facilité.Ces chiffres ne reflètent pas l economie réelle du Sénégal.
Un pure produit du système, les mêmes grandes gueules qui sont aux affaires depuis Abdou Diouf qui ont contribué à faire du sénégal l’un des pays les plus pauvres de la planète.Il y’a 60 ans le Senegal avait le même niveau de développement avec certains pays asiatiques comme la Corée du Sud,aujourd’hui ces pays sont devenus émergents et le Senegal courbe l’échine devant le FMI pour obtenir de l’aide.Vous et tous vos semblables vous avez montré vos limites,gardez votre pseudo expertise pour vous ! Malheureusement, le domeram Diomaye et traitre a ouvert une brèche avec sa coalition auto mballit pour permettre à tous les domeram du système qui sont incapables de vivre en dehors du sphère étatique de revenir aux affaires, surtout les déchets socialistes.Allez vous reposer on comprend pourquoi l’autre domeram Cheikh Yerim Seck parlait de gouvernement d’union nationale…Ceux qui gagnent doivent gouverner..Si Diomaye ne veut pas entendre que c’est grâce à Sonko qu’il est arrivé au pouvoir qu’il démissionne et organise des élections anticipées et basta ! S’il pense que c’est la franc maçonnerie qui va l’imposer comme Ouattara en Côte d’Ivoire il se trompe lourdement le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire la la Guinée Bissau
C'est un coutumier des faits qu'est ce qu'il n'a pas dit avec Maky et Wade.
Ou était il quand les gens qu'il conseillait faisaient tous ces dégâts.
Nous ne croyons plus à certains intellectuels
Une grande gueule. Tout cela, un appel du pied mais ca ne passera pas. Gatt khamouko , même son ecole est loin d'être performante. Un grand orgueilleux
Participer à la Discussion