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L’ancien président tchadien, Hissène Habré sera édifié le 30 mai prochain sur le sort que lui réservent les Chambres africaines extraordinaires (Cae) et leur président, Gberdao Gustave Kam.
Si les trois avocats commis d’office de l’ancien chef d’État ont réclamé son acquittement du fait de l’inexistence de « crimes contre l’humanité, ni d’actes de torture encore moins de crimes de guerre », comme l’estime Mbaye Sène, un de ses conseils, le procureur général des Cae, Mbacké Fall, pour sa part, a requis la perpétuité ainsi que la confiscation des biens de l’ex-homme fort de N’Djamena.
Le procès ouvert le 20 juillet 2015, a duré 56 jours et a été émaillé d’incidents notoires après le refus de Habré de comparaître, contraint.
Il faut rappeler que 93 témoins ont défilé devant la barre des Cae créées au sein des juridictions sénégalaises pour juger l’ancien président poursuivi pour crimes multiples. Verdict attendu le 30 mai 2016.
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