Mamadou Ibra Kane : « Le nouveau régime ne veut pas dialoguer avec la presse »
In an interview with the newspaper Wal Fadjri, Mamadou Ibra Kane, president of the Council of Press Distributors and Publishers of Senegal (Cdeps), warned of the serious financial crisis affecting the Senegalese private press. "The Senegalese press has experienced a loss of revenue of around 70 to 90% with Covid-19. We continue to live with this situation," he laments.
Unrecognized tax write-off
The new government has not validated the cancellation of a tax debt of 10.5 billion CFA francs, granted by the former regime as compensation for losses related to the pandemic. "The new regime refused to validate the tax cancellation. They do not consider the press to be a strategic sector," emphasizes the source of the daily newspaper.
Refusal of subsidies
The subsidies planned for 2024 and 2025 have not been paid, despite their approval in the budget. "The new regime is violating the laws it found on the ground," says the president of the CDEPS.
Lack of dialogue
Despite several requests for an audience addressed to the President of the Republic, Bassirou Diomaye Faye, the Prime Minister, Ousmane Sonko, and the Minister of Communications, Alioune Sall, none of them received a response. "The new regime does not want to engage in dialogue with the press, does not want to discuss with a strategic sector," the journalist laments.
Financial blockade
According to the head of Senegalese press bosses, Prime Minister Ousmane Sonko has asked ministries and national agencies to terminate all advertising contracts with the private press, thus exacerbating the financial asphyxiation of the media.
Social consequences
This crisis has led to social tragedies among journalists and their families, with layoffs and difficulties meeting basic needs. "We will mobilize national opinion, religious communities, unions, and civil society to defend fundamental press freedoms," concludes Mamadou Ibra Kane.
Commentaires (16)
- les professionnels avec de vrais journalistes, de vrais qui ne font pas trois dans ce pays
- les "politiques" qui investissent dans la presse pour mener leur combat politique, avec leurs journalistes contre le régime
- les mercenaires de la plume, des micros n'ayant aucune formation, ni de journalistes , je ne parle meme pas de ces chroniqueurs dont le niveau ne dépasse pas la 3eme, se mettent à faire des analyses géo stratégiques, économiques, genre wakh sa xalat, aucune expertise
Ces deux dernières catégories sont "la presse sénégalaise" : aucun modèle économique viable, vivant de chantage vis à vis de chaque régime, ce qui leur valait des enveloppes et des contrats faramineux de publicité etc, détournant les cotisations sociales des travailleurs et se gavant (les dirigeants) de l'aide à la presse, ne payant jamais l'impôt Le régime a changé, la page est tournée "tok mouy dok, c'est terminé.
Après avoir initié des journées sans presse, tiré à boulet rouge sur le régime pour le faire plier, rien n'y fit
Toute entreprise doit payer les impôts
Aucun Etat ne va sortir l'argent du peuple pour financer des " torchons" dont le seul but est d'abattre le régime: il faut faire face à ces politiques déguisés. C'est curieux qu'un groupe de presse voulait acheter les droits de retransmission d'une compétition de foot mais dix mois après le départ des "koulounas ", ce meme groupe n'arrive plus à payer des salaires
Le Sénégal mérite mieux que ce qu'on appelle aujourd'hui presse
VOUS METTEZ SUR UN PIEDS UNE STRUCTURE PRIVÉE ET VOUS VOULEZ QUE L ETAT VOUS PERFUSE AVEC DES DENIERS PUBLIQUES ?
ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE.
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