Des correspondants d'organes de presse basés notamment à Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Kaffrine, Kaolack, Saint-Louis, Diourbel, Mbour et Thiès ont mis en place l'"Association des correspondants de presse du Sénégal" (A.C.P.S), selon une déclaration parvenue jeudi à l’APS.

Cette structure vise, entre autres, la revalorisation du statut des correspondants de presse, qui leur garantisse un plan de carrière conforme aux lois qui régissent la corporation des journalistes, mais aussi l’amélioration de leurs conditions de travail, souligne le document. ‘’Les journalistes correspondants des organes de presse, dans leur écrasante majorité, sont laissés à eux –mêmes, par les patrons de presse qui n’ont aucune considération pour eux, et ce, malgré leur rôle non négligeable dans la remontée de l’information régionale vers le niveau central’’, relève la déclaration.Elle fustige le fait que plusieurs correspondants régionaux et départementaux, après des années de pratique, n’ont ni plan de carrière ni contrat de travail régulier et vivent sans aucune protection sociale. Et cela, alors que les patrons de presse ''font la sourde oreille en ce qui concerne leur situation difficile’’.Pour toutes ces raisons, l’ACPS interpelle les autorités afin que ces injustices soient définitivement corrigées. Ces dernières années, le président Abdoulaye Wade, ayant constaté ‘’les conditions inhumaines dans lesquelles les correspondants de presse travaillaient, a eu la générosité d’octroyer une subvention annuelle consistante aux correspondants de presse de toutes les régions du Sénégal’’, rappelle la déclaration.Les correspondants s'insurgent contre le fait que ‘’cette enveloppe a été réduite comme une peau de chagrin [...]’’.‘’Dans ce combat pour le respect de nos droits et de notre dignité d’Homme, le comité d’initiative invite tous les correspondants régionaux à se mobiliser et à s’engager, afin que justice soit faite et dans la dignité'', conclut la déclaration.

BD/ASG