Invité du Jury du Dimanche sur iRadio, le président du groupe parlementaire PASTEF, Ayib Daffé, a dénoncé les pratiques de gouvernance sous l’ère Macky Sall, marquées selon lui par l’opacité et l’irresponsabilité budgétaire. Il défend la ligne de rupture du gouvernement Diomaye Faye, fondée sur la transparence, la redevabilité et la vérité des comptes publics.

Pour Ayib Daffé, le Sénégal paie aujourd’hui le prix d’une décennie de gestion opaque sous Macky Sall. « Pendant des années, des dettes ont été contractées sans contrôle parlementaire réel, des engagements financiers pris sans que le peuple n’en soit informé. Nous disons stop à cette culture du secret », tranche-t-il.Selon lui, le nouveau pouvoir incarne une rupture éthique et institutionnelle. « Le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ont placé la redevabilité au cœur de leur action. Chaque franc dépensé doit être justifié, chaque politique publique évaluée. Nous devons réconcilier l’État avec la vérité », affirme-t-il.

Ayib Daffé souligne que cette exigence de transparence n’est pas une chasse aux sorcières, mais une démarche de clarification nationale. « Nous n’avons pas été élus pour humilier qui que ce soit. Mais le peuple doit savoir ce qui a été fait de son argent. C’est une exigence morale et démocratique. » Le député salue la volonté du chef de l’État de publier les données budgétaires et les contrats publics : « C’est inédit au Sénégal. Macky Sall avait verrouillé l’accès à l’information économique. Aujourd’hui, nous ouvrons les livres, parce que la confiance ne se décrète pas, elle se mérite. »Pour lui, le temps des privilèges et des arrangements de couloir est terminé : « Ce pays entre dans une nouvelle ère. L’opacité a nourri la corruption, la transparence sera la base de la souveraineté. »