Lutte contre le paludisme : Le Sénégal renforce son dialogue avec les États-Unis
The National Malaria Control Program (NMCP) and the health team at the U.S. Embassy in Senegal held a meeting this Tuesday in Dakar. The aim was to strengthen their cooperation following the suspension of USAID activities in Senegal.
Indeed, the discussions focused on clarifying the context related to this suspension, but also on the shared desire to maintain collaboration in the health sector. Both parties emphasized the importance of continuing joint efforts to contain malaria, a disease that remains a heavy public health burden in Senegal. The PNLP and the United States Embassy are committed to strengthening national capacities and improving existing interventions, with a clear objective: to reduce malaria-related morbidity and mortality.
The establishment of a regular consultation mechanism was also discussed, in order to ensure better coordination, encourage the sharing of experiences and streamline technical exchanges.
Furthermore, both parties hope that this renewed dialogue will help consolidate their partnership, open up new funding opportunities and increase the impact of actions taken against malaria in Senegal.
In the same vein, Professor Aliou Thiongane emphasized the importance of collaboration and resource mobilization to achieve disease control goals. In a context of declining international funding, he emphasized the need for private sector engagement to bridge gaps and support health authorities.
"As coordinator of the National Malaria Control Program (NMCP), I am more than concerned about the situation in the so-called KKT (Kolda, Kédougou, Tamba), Diourbel and Kaolack regions, which are the most affected by malaria," he said.
He called for special intervention in these areas to reduce the number of cases and achieve the goal of eliminating malaria by 2030.
Commentaires (9)
Or, des expériences d’élimination réussie (et complète) du paludisme existent, y compris en Afrique et au moins dans ces cas-là, on sait à quoi s’attendre et comment se protéger des conséquences néfastes éventuelles de la méthode. Les pays africains ayant totalement éliminé le paludisme sont l’Algérie (2019), le Maroc (2010), le Cap Vert (2024), l’Égypte (2024), ainsi que Maurice et les Seychelles. Quant à l’Afrique du Sud, elle est dans une phase de pré-élimination du paludisme, n’ayant plus que quelques milliers de cas recensés chaque année. Or, dans tous ces pays le DDT a joué un rôle clé dans l’élimination du vecteur, notamment au Maroc, en Algérie, à Maurice, aux Seychelles et en Égypte, même s’ils ont parfois poursuivi leurs efforts avec d’autres outils (parce qu’une certaine résistance s’est manifestée) et qu’on nous parle, comme toujours, d’effets néfastes sur l’environnement. Mais ce qui est sûr c’est que le paludisme a été TOTALEMENT éliminé de ces pays ET NOUS CONNAISSONS LES MÉTHODES UTILISÉES, LES MÉTHODES EFFICACES POUR ARRIVER A CE RÉSULTAT SPECTACULAIRE. Quels que soient les risques, ils ont été identifiés et nous savons très exactement comment nous en prémunir. S'il est donc possible d'éliminer complétement le paludisme, que cela est déjà une réalité dans certains pays africains, et que nous connaissons les méthodes, qu'est-ce qui explique que 95% des décès dus au paludisme se produisent encore aujourd'hui en Afrique, particulièrement en Afrique subsaharienne chez les enfants âgés de moins de 5 ans et ceux âgés de moins de 15 ans? Surtout, si le DDT a joué un rôle important dans l'élimination du paludisme dans tous ces pays, pourquoi se refuse-t-on à l'utiliser chez nous? Pourquoi d'énormes pressions sont exercées pour nous dissuader de l'utiliser sous prétexte d'un danger qui, même s'il est avéré, est très nettement moins létal dans ses conséquences que la situation présente où le paludisme tue des centaines de millions d'enfants africains chaque année faute de l'utiliser? Surtout lorsqu'on sait que la létalité du DDT se réduira aux quelques années pendant lesquelles il est utilisé alors que le paludisme continuera à tuer pendant des décennies si rien n'est fait. Entre deux maux, ne faut-il pas choisir le moindre? Nous avons donc un choix devant nous: soit nous utilisons le DDT et/ou les méthodes conjointes ou alternatives mises en œuvre pour éliminer TOTALEMENT le paludisme dans les pays mentionnés (le Maroc étant un cas d'école d'utilisation du DDT au début des campagnes antipaludiques dans ce pays, avant que des solutions alternatives soient trouvées), soit nous acceptons de nous lancer dans des aventures (moustiques génétiquement modifiés et autres ''solutions'' douteuses de la Fondation Bille et Melinda Gates, UNE OFFICINE ANTINATALISTE ET COMPLÈTEMENT OPPOSÉE AUX VALEURS CIVILISATIONNELLES ET RELIGIEUSES DES PEUPLES AFRICAINS, qu'on s'est bien gardé de nommer dans cet article) et dont l’issue à long terme est inconnue, voire hasardeuses et carrément dangereuse. Certes, le DDT comporte des risques non négligeables, mais son utilisation sera-t-elle plus létale que ne l’est déjà le paludisme qui tue entre 400.000 et 600.000 personnes en Afrique chaque année ? Combien de vies avons-nous perdu faute de l'avoir utilisé des années 60 à nos jours par opposition à combien de vies son utilisation nous aura éventuellement couté? A-t-on entendu dire que le DDT ou les méthodes alternatives possibles (tels que certains autres insecticides ou les moustiquaires imprégnées) tuent entre 400.000 et 600.000 personnes chaque année là où ils sont utilisés ? Et surtout toutes ces méthodes sauront-elles remplacer l’assainissement du milieu, les investissements dans les sciences, une main-d’œuvre de santé bien formée, ainsi qu’une surveillance et un diagnostic efficaces ? Nous serons tous d’accord pour dire que 80% du travail aura été fait quand nous vivrons dans un environnement sain et que c’est donc à cela, d’abord et avant tout, que nous devons nous atteler.
Jusqu'à septembre zéro opération saupoudrage. Rien dara nada. Aucune mesure n’est prise alors que les populations sont assaillies nuit et jour par les moustiques, entraînant des décès dus au paludisme et à d’autres maladies saisonnières.
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