Renouvellement avorté de ses instances : La virulente réponse de Diouf Sarr à l'Ordre des médecins
L’Ordre national des médecins du Sénégal a soulevé, dans un communiqué du 10 décembre, des illégalités qui entacheraient l’organisation des élections de renouvellement de ses organes. A ce titre, les médecins ont dénoncé la "violation de la loi relative à l’exercice de la médecine et à l’Ordre des médecins et la menace de l’indépendance".
De la "désinformation", pestent les services d'Aboulaye Diouf Sarr qui ont précisé que c’est en application de l’article premier du décret n° 68-701 du 18 juin 1968 portant application de la loi n° 66-69 que le ministre de la Santé et de l’Action sociale a proposé au président de la République la nomination des membres de ladite Commission par décret n° 2019-1727 du 15 octobre 2019.
"A ce jour, aucun organe de l’Ordre n’a d’existence légale, car les dernières élections qui datent de 2014 ont été annulées", a signalé le ministère de la Santé, dans un communiqué parvenu à Seneweb.
Qui relève que "le renouvellement devant se faire tous les deux ans, tous les mandats sont aujourd’hui arrivés à terme. D’où le renouvellement total de tous les organes de l’Ordre des médecins".
Le document informe d'ailleurs que c’est pour avoir tiré les enseignements de cette décision de la Cour d’Appel de Dakar et pour éviter à nouveau des élections litigieuses, que le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a pris ses responsabilités, en appliquant la réglementation afin de faire respecter la procédure qui encadre le processus électoral.
Sur l’indépendance professionnelle des médecins que l'Ordre dit "menacée", le ministère soutient qu'il convient de considérer que le principe d’indépendance professionnelle est applicable à toutes les professions réglementées.
"Ils sont tous indépendants au regard des règles qui régissent l’exercice de leur profession. Cette indépendance ne souffre d’aucune entorse et n’est en rien remise en cause du seul fait que le MSAS exerce ses prérogatives d’encadrer l’organisation des élections que lui confère la réglementation", ajoute Abdoulaye Diouf Sarr.
S'agissant enfin du report des deux dernières tentatives d’organisation des élections par l’Ordre des médecins, le ministère rappelle qu’en vertu des dispositions réglementaires en vigueur, "l’organisation des élections relève non pas de l’Ordre mais plutôt de la Commission dont les membres sont désignés par l’autorité administrative compétente comme l’a rappelé la Cour d’Appel dans sa décision annulant les élections de 2014, qui leur dénie toute existence".
Auteur: Salla GUEYE
Publié le: Lundi 23 Décembre 2019
Commentaires (5)
Bien sûr avec des énergumènes du genre Mendy qui a foutu la merde à l'iaaf du ministère et son chef la putasse l'ordre des médecins n'est plus en de bonne mains
ce ministre ne respecte aucune profession sanitaire, sa parole est faible et légère.
Voilà un ministre qui snobe les ordres et fait régner le desordre.
Quels sont les réels enjeux de cette élection pour que le gouvernement s'y intéresse.
Pas de communiqué polémiste Mr le ministre. Discussions et solutions. Le secteur la santé est très très sensible et a besoin d'union sacrée au profit des malades et des hôpitaux malades.
Pourquoi les organes de l'ordre des médecins à peur d'un renouvellement, il y'a une gestion scandaleuse des ressources qui leur a même valu un procès.
Aujourd'hui des malversations sans précédent sont dénoncés, on accuse tantôt tel membre. En l'absence de bila et d'états financiers certifiés
les supputations vont bon train
A ce jour ces fonds dont on ne sait ou ils sont ne sont pas tirés au clair et un trou béant semble faire l'objet de dissimulation, toutes les astuces sont utilisés pour se maintenir . Oui l'ordre doit être entièrement renouvelé pour faire la place a un ordre propre capable d'assurer son rôle.
Pour ce faire un bilan et des états financiers certifiés doivent être produits. de même que les soldes des comptes. En principe on ne devrait pas les demande,les membres de l'ordre devraient les recevoir chaque année ce qui n'est pas le cas. les membres cotisants doivent exiger ces rapports et états financiers.
Le ministère en charge des contrôles doit demander un audit de la gestion des organes actuels pour permettre aux organes futurs de partir sur un bon pied.
Ce groupuscule usera de tous les moyens pour faire de la désinformation dont le seul but est de cacher la gestion calamiteuse des ressources de l'ordre.
les médecins ne doivent plus accepter le dilatoire pour réclamer des comptes à ces organes qui veulent rester à vie à la tête de l'ordre rien que pour profiter des cotisations au lieu de servir et défendre la profession.
Le ministère est dans son bon droit et ne doit pas reculer devant le chantage d'un groupuscule qui doit rendre des comptes sur sa gestion.
Un audit doit être rapidement commandité pour mettre à nue leur tentative de nous divertir.
Si tu est sur de tes mensonges fallait venir aux journées ordinales pour dire ça à haute voix et discuter des bilans qui ont étés présenté.
Si tu est sur de tes allégations porte plainte au près du procureur.
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