Guy Marius Sagna réclame le retrait des produits Softcare et le limogeage du DG de l’ARP
MP Guy Marius Sagna has once again taken a stand. In a scathing statement, the parliamentarian denounces the "scandalous" handling of the Softcare factory case by the Pharmaceutical Regulatory Agency (ARP). Amid suspicions of concealed reports and the silence of the Ministry of Health, the elected official demands radical measures to protect women and babies.
The case of the Softcare factory, which specializes in the production of sanitary napkins and diapers, is taking a major political and legal turn. Member of Parliament Guy Marius Sagna is now pointing to what he considers serious dysfunctions at the highest levels of the state and its oversight bodies.
According to the parliamentarian, a deliberate confusion surrounds the results of the factory inspections. Guy Marius Sagna reveals that when the ARP's second press release was published—which sparked strong reactions on social media—the report from the second inspection hadn't even reached the Director of the Agency's desk yet.
Even more seriously, the MP claims that this second visit nevertheless "confirmed" the anomalies detected during the first inspection. Faced with what he considers a direct threat to public health, his message is unequivocal: "No one should buy Softcare products, and they must be withdrawn from the market."
The other issue raised by the MP concerns the integrity of the Director General of the ARP. Guy Marius Sagna claims to have questioned the Minister of Health in a parliamentary committee about the latter's past. "For almost a year now, the Minister has remained silent. When I asked him if the current Director General had been implicated in any past misconduct, the Minister responded with a knowing smile," he reports.
For the Pastef representative, this lack of transparency is unacceptable in a sector as sensitive as pharmaceutical and health regulations.
The call for government “correction”
Addressing the executive branch directly, Guy Marius Sagna called on the government to "put an end to this charade." He demanded not only the immediate withdrawal of the offending products, but also a change in leadership at the Assembly of the Representatives of the People (ARP) to restore public trust.
In a plea for responsible governance, he emphasizes that "good government" is one that acknowledges its mistakes and corrects them instead of repeating them. "We value the health of women and babies," he concludes, placing the central government face to face with its responsibilities regarding health security.
Commentaires (30)
Toujours limoger rek
Pour y mettre un qui lorgne ce fauteuil.Bayil li gua nekké
Il ne rate aucune occasion pour taper sur lui ..???
Les autorités n ont qu à prendre leur responsabilité tout de suite.
Ce que se passe à l ARP est indigne.
Un service d inspection qui fait une inspection, n a pas soumis son rapport et on sort un communiqué pour dire que tout est OK. Au nom de quelle procédure.
Il y a moins d un mois, l ARP a été accusée par le syndicat des pharmaciens sur l approvisionnement de la pharmacie Dakaroise qui n était pas fait dans le respect de la réglementation en vigueur.
Avant, il y a eu des accusations sur le passé du DG qui a remplacé toutes les bonnes personnes de l ARP pour placer souvent des incompétents. C est vérifiable en jetant Un coup d œil sur le CV de toutes les personnes recrutées par ce DG.
C est extrêmement grave ce qui se passe à l ARP en plus de l histoire de correlation qui va priver les sénégalais de médicaments phares connus depuis plus de 15 à 20 ans pour les remplacer exclusivement par des médicaments qui seraient fabriqués au Sénégal.
Quelle honte !
Situation ne peut pas être plus rocambolesque et plus invraisemblable.
Au-delà de la démission ou du limogeage du DG - le Directeur de l'inspection ne saurait être en reste; lui qui a eu à faire les 2 inspections, accompagné de pharmaciens inspecteurs en formation et non encore assermentés - l'état doit y mener des enquêtes pointues pour déterminer les responsabilités et diligenter une contre-inspection au niveau de Softcare.
Je suis en phase avec le post de ARRETEZ qui a une bonne connaissance de la situation qui sévit à l'ARP avec la mise à l'écart de compétences avérées et leur remplacement par un personnel carent ou inexpérimenté ou béni oui oui.
Imaginez une minutes là ou vont ces produits!
Cette situation révèle une violence silencieuse envers les populations les plus vulnérables, où la santé menstruelle et infantile semble reléguée au second plan. Les consommatrices et les parents, qui font confiance aux normes et aux contrôles sanitaires, n’ont jamais consenti à l’utilisation de produits dégradés.
Le silence de certaines organisations féministes face à cette alerte interroge, alors que la santé menstruelle relève des droits fondamentaux. Des appels sont lancés à la société civile pour exiger des enquêtes indépendantes, interpeller les autorités à plus de réactivité et soutenir les personnes potentiellement affectées.
Le ministère de la Santé est directement interpellé sur les contrôles effectués et les mesures prises pour protéger les consommateurs. Par ailleurs, la justice est appelée à plus d’engagement et de célérité afin d’établir les responsabilités et de prévenir toute impunité.
Dans ce contexte, l’engagement du député Mohamed Sagna est salué. En dénonçant publiquement les faits et en appelant les ministères de la Santé et de la Justice à agir, il a contribué à placer la protection de la santé publique et la dignité des femmes et des enfants au cœur du débat national.
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