Hier les députés de la 14ème législature sont revenus sur la situation «difficile » qui prévaut à la Société nationale (SN) La Poste du fait d’une permanente tension de trésorerie.
Réagissant aux préoccupations, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a relevé que la crise dans la Poste date de 1992. A l’époque, dit-il, elle avait un déficit de 13 milliards de FCFA. Moussa Bocar Thiam de soutenir que le Président de la République a pris la responsabilité de relancer ce secteur. «Nous ne laisserons pas La Poste mourir. Je rassure les travailleurs. Toutes les mesures seront prises. La confiance est, aujourd’hui, rétablie et je remercie le directeur général pour les actes forts qu’il a commencé à poser au sein de la Poste », indique-t-il.
Ainsi, le ministre a informé du paiement intégral de la dette due par l’État à La Poste pour un montant de 42 milliards FCFA dans le cadre des bourses de sécurité familiale. A l’en croire, le dernier versement d’un montant de 12 milliards a été effectué au mois de juin 2022.
À propos des lenteurs notées dans le dépôt par La Poste de ses états financiers, Moussa Bocar Thiam, est du même avis quant à la nécessité de disposer de documents comptables actuels pour pouvoir faire des projections exactes. Il dira, à cet effet, que le dernier exercice certifié conforme de la société concerne la gestion 2019.
Sur la mutation institutionnelle de la filiale Postefinances, il dira qu’avec l’avènement du numérique, elle doit être transformée en une banque postale avec un agrément de la BCEAO. Une démarche qui, souligne-t-il, permettra à la SN La Poste, avec une bonne valorisation de son patrimoine foncier, de disposer de revenus suffisants.
Auteur: Awa FAYE
Publié le: Dimanche 20 Novembre 2022
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