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Brigitte Macron se savait filmée au spectacle d’Ary Abittan, l’agence de Mimi Marchand déplore une bourde

Auteur: huffingtonpost.fr

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Brigitte Macron se savait filmée au spectacle d’Ary Abittan, l’agence de Mimi Marchand déplore une bourde

D’après Bestimage, agence dirigée par la reine des paparazzi, la vidéo dans laquelle la première dame insulte des militantes de « sales connes » a été diffusée par erreur.

La vidéo dans laquelle Brigitte Macron insulte des féministes de « sales connes » a été diffusée à la presse people à la suite d’une bourde de l’agence Bestimage, explique cette dernière ce mardi 9 décembre.

La piste de « l’erreur ». L’agence Bestimage dirigée par la reine des paparazzi Mimi Marchand, également connue pour être une amie de Brigitte Macron, avait obtenu « l’exclusivité des coulisses » du spectacle de l’humoriste Ary Abittan. Par conséquent, l’agence est à l’origine de la diffusion de la vidéo dans laquelle la première dame insulte les militantes féministes venues interrompre la représentation de l’acteur accusé de viol, rapportent notamment Mediapart et Le Parisien.

« Si les défenseurs de Brigitte Macron parlent d’une vidéo volée ou privée, elle se savait pourtant très bien filmée », indique David Perrotin, journaliste à Mediapartsur son compte X. L’article du journal d’investigation rappelle par ailleurs que Mimi Marchand a œuvré ces dernières années à la communication du couple Macron, ce qui explique pourquoi Brigitte Macron n’avait pas de pudeur à s’adresser à la caméra. L’Élysée a d’ailleurs fini par assumer les propos de l’épouse du président.

Sauf que la vidéo n’aurait jamais dû sortir, d’après les informations duParisien et de Mediapart confirmées mardi 9 décembre à l’AFP par Bestimage.

En effet, les images, réalisées par un photographe vidéaste de l’agence spécialisée dans l’actualité people, ont été vendues à Paris Match, Closer et Public, mais sans que le son ni les dialogues n’aient été vérifiés, selon Bestimage.

Mimi Marchand ne travaillait pas, selon l’agence

Le photographe et Bestimage « ont vérifié la qualité des images, des visages des personnalités filmées, mais sans faire attention au son ou à ce qu’ils disaient. C’est une erreur », a expliqué le service vidéo de l’agence au Parisien. « Notre photographe a présenté sa démission, mais nous l’avons refusée. C’est un excellent professionnel, responsable mais pas coupable », a précisé la même source. Mimi Marchand, qui veille habituellement sur les images envoyées, était absente en raison d’un deuil, selon l’agence. Elle n’a donc pas non plus vérifié la vidéo avant sa publication.

Public, qui a reçu la séquence polémique, n’a pas confirmé au Parisienl’avoir obtenue via Bestimage. « Notre source qui nous a fourni cette vidéo ne nous a pas spécialement alertés sur son contenu et sur ce qui y était dit. C’est en la visionnant que l’on a découvert les propos de Brigitte Macron. On a décidé de la diffuser car cela nous paraissait être un sujet d’intérêt général qui dépassait le monde des people », a justifié la rédactrice en chef du magazine.

Samedi soir, quatre militantes du collectif féministe #NousToutes, portant des masques à l’effigie d’Ary Abittan avec la mention « violeur », ont interrompu son spectacle dans la salle parisienne des Folies Bergère, selon cette organisation.

Fin 2021, l’humoriste a été accusé de viol par une jeune femme qu’il fréquentait depuis quelques semaines. Après trois ans d’enquête, l’instruction a abouti à un non-lieu confirmé en appel en janvier. Mardi, son avocate a rappelé qu’il était « innocent » aux yeux de la justice.

Interrogé par l’AFP, l’entourage de Brigitte Macron avait assuré qu’il ne fallait « voir dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale employée » par les militantes. « Qu’on laisse Brigitte Macron tranquille. Le problème, c’est qu’on puisse interrompre le spectacle de quelqu’un qui a bénéficié d’un non-lieu », a pour sa part évacué la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

Auteur: huffingtonpost.fr
Publié le: Jeudi 11 Décembre 2025

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