Kimberley Miners est actuellement dans le collimateur des services de renseignement britanniques. Autrefois connue pour exhiber ses courbes dans la presse tabloïd anglaise, la jeune femme de 27 ans est aujourd'hui soupçonnée d'être en contact avec un recruteur de l'Etat islamique, qui tente de l'enrôler pour rejoindre la Syrie et devenir une femme de combattante. La demoiselle originaire de Bradford s'est convertie à l'islam il y a quelques années, ce qui lui a permis de "trouver la paix".

Elle a déjà effectué deux voyages en Turquie et s'est rendue dans des camps de réfugiés à la frontière syrienne. Son profil suspect lui a valu d'être dans le viseur du MI5. Avant cela, elle était une habituée de la "Page Three" (page glamour) des journaux populaires anglais! Signes de radicalisation Aujourd'hui, la jeune femme montre des signes inquiétants de radicalisation, notamment sur sa page Facebook, où elle relaie des vidéos de propagande de l'EI.

Elle a par exemple partagé une photo d'un chat muni d'une ceinture explosive ou encore un hommage à Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de Daech tué récemment dans la région d'Alep, en Syrie. Kimberley se fait désormais appeler "Aisha Lauren al-Britnaiya". Elle reconnaît être en contact avec l'un des recruteurs de l'organisation terroriste. "Je suis passée du glamour à quelque chose de tout à fait différent. Mais là aussi vous vous posez des questions.

Vous n'avez pas d'ennuis quand vous ne portez rien, mais dès que vous mettez un voile, vous êtes accusée d'extrémisme", commente-t-elle. "Je ne sais plus trop où j'en suis" L'individu en question, Abu Usamah Al Britani, souhaite la convaincre de rallier la Syrie pour rejoindre le califat. Personnellement, elle dément vouloir se marier avec cet homme. "C'est vrai que j'ai posté des photos de bombes, etc.

Ils m'ont dit que Daech agissait pour protéger la religion, mais je ne sais plus trop où j'en suis car cela m'a attiré pas mal de problèmes". A l'heure actuelle, Kimberley est toujours en Angleterre mais elle reste sous les radars des services de renseignement.