Le Violeur de Sambre
Cela faisait trente ans qu'ils le recherchaient. Mais cette fois, les enquêteurs ont réussi à remonter jusqu'à cet homme de 56 ans. Dino Scala n'avait pas de casier judiciaire. C'était un homme "au-dessus de tout soupçon", respecté et apprécié dans sa région. Mais lors de sa garde à vue, il a pourtant bien avoué une quarantaine d'agressions sexuelles. Tout ceux qui ont croisé la route de Dino Scala à Pont-sur-Sambre disent la même chose de lui.
Pour eux, c'est impensable que cet homme marié, père de trois enfants et grand-père, soit derrière une quarantaine de viols. Travailleur rangé et impliqué dans plusieurs associations, dont le club de foot local, il avait réussi à s'attirer la sympathie de tous. "Je ne l'ai jamais entendu proférer la moindre réflexion sur les femmes, ou avoir une attitude déplacée", indique au Parisien l'épouse de l'actuel président du club local.
"Il était au-dessus de tout soupçon", souffle pour sa part Benoît, un ancien joueur de foot de l'équipe de Dino Scala. "Un gars qui vous aurait donné sa chemise. (...) Alors que je faisais mes études à Londres, il m'avait offert un aller-retour pour que je puisse revenir un week-end et participer à un match." Des témoignages comme ceux-là, il y en a des tonnes depuis que son arrestation a été rendue publique. Et personne ne comprend.
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