El Hadj Ndiaye (2STV) au tandem Diomaye-Sonko : "Cessez les règlements de comptes, le pays sombre"
Le porte-parole de Sénégal Demain et PDG de 2STV, El Hadj Ibrahima Ndiaye, a publié une tribune incisive dans laquelle il dresse un constat alarmant de la situation du pays.
Dans ce texte intitulé "Constater, Proposer, Avertir", il donne au gouvernement 100 jours pour relancer le Sénégal, sous peine d'une action politique démocratique de son mouvement.
Un pays paralysé par la rancœur
El Hadj Ibrahima Ndiaye ne mâche pas ses mots. Selon lui, depuis deux ans, le Sénégal est à l'arrêt. Les infrastructures sont paralysées, les investissements gelés, les administrations fonctionnent au ralenti et les entreprises sont dans l'expectative. Pour le leader de Sénégal Demain, cette situation résulte d'une "gestion émotionnelle du pouvoir" dominée par les rancœurs et les règlements de comptes politiques.
« Un pays ne se dirige pas avec le ressentiment : il se dirige avec une vision », martèle-t-il, déplorant l'absence de cap clair du gouvernement actuel.
Dans sa contribution, El Hadj Ibrahima Ndiaye tire la sonnette d'alarme en évoquant la situation dans le Sahel. Il cite notamment l'effondrement du Mali sous le poids des tensions internes et l'instabilité du Burkina Faso et du Niger.
« Un Sénégal immobile devient tôt ou tard un Sénégal vulnérable », prévient-il, appelant à un sursaut national pour éviter que le pays n'emprunte le même chemin que ses voisins. Il rappelle ainsi les paroles de Senghor : « Aucun peuple ne survit longtemps dans la division et l'improvisation. »
Loin de se limiter à la critique, le porte-parole de Sénégal Demain soumet au gouvernement cinq propositions urgentes :
Premièrement, il demande la mise en place d'un Plan d'Urgence Économique National (PUEN) pour sortir du gel administratif et débloquer les projets en souffrance.
Deuxièmement, il préconise le lancement d'un programme massif pour l'emploi des jeunes, avec la formation et le placement de 100 000 jeunes en 24 mois, via des centres de formation modernisés et la mobilisation de la diaspora.
Troisièmement, El Hadj Ibrahima Ndiaye exige la stabilisation et la moralisation de la gouvernance, réclamant la fin des purges et des décisions fondées sur le ressentiment.
Quatrièmement, il appelle au renforcement de la sécurité aux frontières pour protéger le Sénégal des fractures du Sahel.
Enfin, il propose l'ouverture d'un dialogue national incluant l'État, les entreprises, la diaspora et la société civile, dans l'esprit de la méthode d'Abdou Diouf.
Un ultimatum de 100 jours
C'est la partie la plus percutante de cette tribune. El Hadj Ibrahima Ndiaye accorde au gouvernement un délai de 100 jours pour relancer les projets, débloquer l'économie, sécuriser l'emploi des jeunes, pacifier la gouvernance et ouvrir le dialogue.
« Si rien ne change, si rien ne bouge, si le pays reste en sommeil, alors je le dis sans détour : nous agirons. Politiquement, démocratiquement, légalement », avertit-il avec fermeté.
Le leader de Sénégal Demain précise qu'il ne vient ni remplacer ni menacer, mais qu'il refuse catégoriquement la passivité face à la dérive du pays.
Un appel au sursaut national
En conclusion, El Hadj Ibrahima Ndiaye reprend les mots de Senghor : « Le Sénégal n'est grand que lorsqu'il se souvient qu'il a un destin. » Il tend la main au gouvernement tout en posant une ligne rouge claire.
« Le temps du sursaut est venu. Que chacun prenne ses responsabilités, pour Demain le Sénégal », conclut le PDG de 2STV, appelant à un réveil collectif face à l'urgence de la situation.
Commentaires (71)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
Il faut le dire clairement : le Sénégal marche vers l’abîme, entraîné par un homme immature, incompétent, méchant , incapable de prononcer un mot positif sur ce pays, et porté par une armée d’adeptes endoctrinés. Ousmane Sonko vous ne mettrez pas à terre notre pays. Il est vrai que nous avons un genou à terre , mais nous ne tomberons pas.
Elhadji, ils vous insulteront. Ils tenteront de vous salir. Ils essaieront de vous faire taire.
Mais ne lâchez rien.
La manipulation ne durera pas éternellement.
La vérité finit toujours par remonter à la surface.
Et le Sénégal, lui, se relèvera. Et il vaincra.
De ce fait ce qui se passe au Sénégal n'est une crise que parce que cette 'élite' veut s'immiscer dans le jeu démocratique pour comme toujours mieux prendre en otage le pouvoir du peuple et le renforcement d'une justice indépendante. Ce sont des rentiers du chaos, ils ne sont à l'aise que dans le chaos. Même s'il n'y en a pas ils vont le créer artificiellement pour mieux le maintenir et jouer leur partition. Sous des oripeaux de facilitateurs, donneurs de leçons, intermédiaires etc.. C'est du pipeau.
La seule nouveauté est que le Sénégal est dans une situation de cohabitation. Joomay a la présidence et Sonko le parlement. C'est tout il n'y a rien de bien compliqué. Beaucoup de pays ayant un système présidentiel sont passés par là c'est un signe de vitalité démocratique. De fait diomaye n'a qu'à gérer sa présidence et Sonko le gouvernement. A l'image de mitterand qui en 86 accepta de mettre son principal challenger chirac PM et le laissa gérer le gouvernement. Lui était reclu à la présidence avec la diplomatie. Chirac aussi connut cela en 95 et mit jospin PM pour s'effacer.
Tout le reste n'est qu'une théorie d'enfumage et de récupération. Accepter la cohabitation de fait est du ressort de diomaye car il est le garant de respect des institutions. Il n'a qu'à lâcher le gouvernement et laisser la majorité parlementaire gouverner. Les choses sont simples. Rien n'est compliqué.
Pour le reste c'est une vaste opération de theatralisation qui trompe le peuple plus qu'il ne le sert. Si diomaye veut se constituer une coalition politique c'est son droit, c'est du domaine du privé. Cela lui permettra de préparer les échéances électorales à venir. De la même manière Sonko, amadou ba, Khalifa sall, Barthélémy dias etc..
Chacun peut se constituer une coalition politique, mais c'est dans le domaine du privé. Les élections seront là pour trancher. Mais la seule vérité est qu'il n'y a plus collaboration possible entre le PR et le PM. C'est la cohabitation à accepter par tous même si cela met les plans de beaucoup à terre. Pas besoin de négocier une cohabitation. Le peuple seul souverain l'a imposé de fait.
Quand tes poches étaient remplis et que le peuple se faisait massacré tu ne pipé mot
Toujours la haine à la bouche, toujours dans la bave et la confusion.
Puisque vous aimez parler de responsabilité, dites donc à votre champion d’annuler la loi d’amnistie maintenant qu’il est au pouvoir. C’est pourtant très simple, non ?
Cela permettrait enfin au peuple de voir clair.
Mais évidemment… il a préféré se faire délivrer un non-lieu préventif. On ne sait jamais.
Pasteef est une vraie arnaque.
Ousmane sonko incarne le mal pour le Sénégal
NB : Payables en plusieurs années selon vôtre capacité financière
Onfos 7 7 3 7 7 2 2 2 2
🌅🌅🌅🌅🌄🌄🌄🌄🌄🌄🌠🌠🌠🎇🎇🎇🎇🎇
Il faut oser dire la vérité, ce type ne respecte pas les sénégalais, il ne voit que sa petite personne, alors qu'il n'a rien prouvé dans ce pays à part des cas en a plus finir.
Certains militants de pastèf devraient avoir honte.
Vous annoncez que "Sénégal Demain prendra ses responsabilités" face à l'immobilisme supposé du gouvernement. Mais n'est-ce pas là le langage typique de l'opposition stérile, qui promet toujours des lendemains qui chantent sans jamais définir les moyens d'y parvenir ?
Vous parlez de "deux années perdues", mais où étiez-vous quand des réformes structurelles étaient engagées ? L'immobilisme dont vous parlez n'est-il pas plutôt votre incapacité à reconnaître les progrès réalisés dans un contexte international difficile ?
Votre discours repose sur un sophisme : vous dépeignez une situation catastrophique pour mieux justifier votre future prise de pouvoir. La "rancœur" que vous dénoncez, n'est-elle pas d'abord celle que vous cultivez méthodiquement dans vos discours ?
Quand vous dites "nous ne laisserons pas ce pays dériver", cela suppose deux postulats infondés :
1. Que le pays dérive déjà - ce qui est un jugement subjectif
2. Que vous détenez seuls la boussole morale pour le redressement
Cette rhétorique apocalyptique est contre-productive. Au lieu de brandir des menaces voilées, ne seriez-vous pas plus crédible en proposant un programme concret, en collaborant là où c'est possible, en reconnaissant les complexités de gouvernance ?
La véritable responsabilité politique ne consiste pas à annoncer qu'on va "sauver le pays", mais à travailler humblement à son amélioration jour après jour, sans tambours ni trompettes.
Votre ultimatum en dit long sur votre conception du pouvoir : vous ne le voyez pas comme une mission de service, mais comme une revanche à prendre. Le Sénégal a besoin de bâtisseurs, pas de croisés.
Vous annoncez que "Sénégal Demain prendra ses responsabilités" face à l'immobilisme supposé du gouvernement. Mais n'est-ce pas là le langage typique de l'opposition stérile, qui promet toujours des lendemains qui chantent sans jamais définir les moyens d'y parvenir ?
Vous parlez de "deux années perdues", mais où étiez-vous quand des réformes structurelles étaient engagées ? L'immobilisme dont vous parlez n'est-il pas plutôt votre incapacité à reconnaître les progrès réalisés dans un contexte international difficile ?
Votre discours repose sur un sophisme : vous dépeignez une situation catastrophique pour mieux justifier votre future prise de pouvoir. La "rancœur" que vous dénoncez, n'est-elle pas d'abord celle que vous cultivez méthodiquement dans vos discours ?
Quand vous dites "nous ne laisserons pas ce pays dériver", cela suppose deux postulats infondés :
1. Que le pays dérive déjà - ce qui est un jugement subjectif
2. Que vous détenez seuls la boussole morale pour le redressement
Cette rhétorique apocalyptique est contre-productive. Au lieu de brandir des menaces voilées, ne seriez-vous pas plus crédible en proposant un programme concret, en collaborant là où c'est possible, en reconnaissant les complexités de gouvernance ?
La véritable responsabilité politique ne consiste pas à annoncer qu'on va "sauver le pays", mais à travailler humblement à son amélioration jour après jour, sans tambours ni trompettes.
Votre ultimatum en dit long sur votre conception du pouvoir : vous ne le voyez pas comme une mission de service, mais comme une revanche à prendre. Le Sénégal a besoin de bâtisseurs, pas de croisés.
Ce monsieur est un traitre, il a longtemps cirer les chaussures de Macky, il a longtemps sucer le sang de ses employés.
El Hadj tu la ferme, ce pays n’a pas besoin de traîtres comme toi.
Tu avais donne un ultimatum a Macky charlie hebdo sall quand il tuait les senegalais
Tu te prends pour qui pour donner un quelconque ultimatum au regime .
Moi a la place de Diomaye j allais ferme ta tele bidon employeur d enfantin comme tounkara.
Go hide with your non sense
Faute a Diomaye avec son dialogue national qui donne tous ces parasites le droit fe parler apres 12 de BS
Les ÉNERGUMÈNES KULUNAS , comme Elhadj Ibrahima Ndiaye , n ' ont plus les PRIVILÈGES financiers comme il y a 12 ans .
Quelle HONTE , vous prouvez votre piètre HAINE INCURABLE et , votre dégoûtant égoïsme envers ces robustes et , BRAVES DJAMBARS PATRIOTES dirigeants actuels au SÉNÉGAL . Yow mom saa intérêt rééékk ngay khéékh . Liii daffa niaaw té rousselou thiii réwmi .
Pour cette sortie, je dirais au Président Diomaye de vous redonner une seconde chance avec de plus hautes fonctions.
PS: on se souvient qu'il avait voulu interrompre l'interview en direct de Ousmane Sonko opposant, invité de Pape Allé, alors journaliste à 2 S ( voir VAR), une première dans les annales de la Presse mondiale. C'est comme si Youssou intervenait en direct pour arrêter une émission de Pape Ngagne ou le DG de Antenne 2 intervenait pour arrêter une interview de Mélenchon.
Le reste on s en fout
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