Près de deux tiers des Français favorables à la démission d'Emmanuel Macron
Selon un sondage Odoxa-Backbone pour le Figaro, ils sont 64% à souhaiter un nouveau locataire à l'Elysée et l'organisation d'une élection présidentielle anticipée, plutôt que la nomination d'un cinquième Premier ministre en moins de deux ans.
56% d'entre eux réclament une nouvelle dissolution et la tenue d'élections législatives anticipées, pour trouver une issue à la crise.
Dans un autre sondage de Verian pour Le Figaro Magazine, seulement 15% des Français déclarent faire confiance au président, soit une chute brutale et inédite de six points par rapport à juillet 2025.
Il perd également la confiance de ses électeurs du premier tour en 2022 qui ne sont plus que 45% à lui être favorable (-14 points sur un mois), soit le plus bas niveau observé depuis son élection en 2017, selon un second sondage Elabe pour Les Échos.
A quatre jours d'un vote à l'Assemblée nationale, l'avenir de François Bayrou ne semble tenir qu'à un fil alors que les oppositions, dont le Parti socialiste, ont déjà annoncé qu'elles ne voteraient pas lundi la confiance qu'il a sollicitée sur l'urgence à résorber la dette.
Les députés ne sont pas les seuls à ne plus croire en la capacité du chef du gouvernement à redresser le pays puisque la confiance des Français à son égard est également en recul, à 14% (-2 points), selon le sondage Verian. Soit le niveau le plus faible jamais observé pour un Premier ministre dans ce baromètre.
Les mauvaises faveurs de l'opinion publique au sujet du couple exécutif se répercutent inévitablement sur leurs partis. Le MoDem et Renaissance voient leur image se dégrader aux yeux des Français puisqu'ils ne recueillent respectivement plus que 17% et 14% d'opinion favorable. Au contraire, la conjoncture politique actuelle profite au Rassemblement national, qui est de loin, le parti bénéficiant de la meilleure image (40%), selon cette même enquête.
Jordan Bardella, son président, enregistre une cote de popularité de 39%, un niveau record dans l'indicateur Elabe, qui le place devant Marine Le Pen (37%) et l'ancien Premier ministre et président du parti Horizons, Édouard Philippe (34%).
Dans cette même enquête le député François Ruffin, reste la personnalité la plus populaire (52%) auprès des électeurs de gauche et des écologistes, devant Fabien Roussel (50%), secrétaire national du Parti communiste. Tandis qu'auprès des électeurs d'Emmanuel Macron, le chef du parti Renaissance Gabriel Attal reste en tête (72%) et que Bruno Retailleau, président des Républicains, remonte à la quatrième place (+ 2 points).
L'enquête Odoxa-Backbone pour le Figaro a été réalisée par internet du 3 au 4 septembre, auprès d'un échantillon de 1.005 personnes.
L'enquête Verian pour Le Figaro Magazine a été réalisée en ligne du 31 août au 2 septembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas, avec une marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
L'enquête Elabe pour Les Échos a été réalisée par internet du 2 au 3 septembre auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
AFP
Commentaires (12)
Ca me rappelle un autre peuple, mais lequel ???
Vous croyez que Macron va lâchez pfff pathétique
On comprend cette publication le loby sioniste veut la chute de Macron avant qu’il ne reconnaisse la Palestine en septembre
un site d'amibes pour des ânes !!
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un
sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de
l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5 points : le pourcentage réel est donc
compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
Echantillon de 1 005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
Il y a surtout un problème de drogue. Ils harcèlent leur première Dame avec des rumeur complotistes, ils ont un grain
un peuple pénible toujours à débattre
Ca me rappelle un autre peuple, mais lequel ???
Que les Français remontent leur niveau , avant dernier concours Pisa, au lieu de chercher un bouc-émissaire
Ce qui doit être équivalent à tous les présidents avant lui à cette période du deuxième mandat.
Cet article n a rien a faire ici..
On s en fiche de ce gigolo et sa clique de pd éhontés
Israël contre notre Manu-----Gaël Sliman a longtemps hésité entre l’influence et le sondage. Et visiblement il hésite encore. L’institut ODOXA reprend le flambeau d’une conception pour le moins ambigüe du métier de sondeur, celle qui consiste à dégager les bons pourcentages pour les bons clients, au lieu de refléter l’opinion pays réel, lequel est un concept maurrassien comme chacun sait…
Le problème, quand on passe de la critique gastronomique aux fourneaux, ou inversement, c’est qu’on risque de dérouter le client qui finit par se méfier du restaurant. Dans le cas d’un analyste d’opinion comme Gaël Sliman, qui a fait partie des dirigeants de l’institut de sondage BVA, la question de la double casquette se posait déjà il y a quelques mois quand il parvenait à concilier les deux rôles, celui de sondagiste et celui d’éditorialiste, sans que l’on sache lequel influençait l’autre.
Lorsqu’il a fondé l’agence ODOXA août 2014, on a pu se dire que sa démarche était celle du brillant collaborateur voulant voler de ses propres ailes. Mais le problème tient à la nature des sondages ODOXA, que l’on voit désormais fleurir un peu partout dans la presse pour asseoir une opinion recommandable, c’est à dire une opinion que la presse réclame pour illustrer ou promouvoir ses idées (exemple : la popularité d’Alain Juppé, opinion typiquement recommandée).
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