Ils sont neuf Africains à avoir été répertoriés dans la liste des hommes les plus riches du monde du magazine Forbes. Parmi ces entrepreneurs milliardaires du Nigeria, d'Egypte et d'Afrique du Sud, aucun francophone, et pas de femmes.
L'Afrique et son milliard d'habitants, c'est une classe moyenne évaluée à 100 millions de personnes, contre 27 millions en 1980 selon les estimations de l'Agence française de développement, coiffée d'une minorité ultra-privilégiée de 100 000 millionnaires en dollars, selon le World Wealth Report 2010.
Ceux que consacre le classement Forbes sont multi-milliardaires, perchés au sommet de cette caste de privilégiés.
Il se lance dans le commerce du sucre, puis de l'agroalimentaire et de l'immobilier. Son empire s'étend désormais sur tout le continent, et sa fortune a augmenté de 557% l'an dernier, ce qui fait de lui l'homme le plus riche d'Afrique.
Il fonde son groupe de télécoms, Globacom, qui rassemble aujourd'hui plus de 13 millions d'abonnés, et vient de se lancer dans la 4G. Par ailleurs, il préside Conoil, une compagnie pétrolière du Niger, et détient des parts dans la Equatorial Trust Bank.
Il prend la tête de De Beers en 1978. Pour combattre l'arrivée des Russes et des Australiens sur le marché à la fin des années 1990, il ouvre des joailleries partout dans le monde, dont une aux Galeries Lafayette à Paris.
L'apartheid les oblige à séparer leurs actifs en deux branches : les actifs locaux d'un côté, les étrangers de l'autre. Cette seconde branche devient le groupe Richemont, en 1988, qui comprend les marques Cartier, Dunhill, Montblanc et Chloé.
Devenu actionnaire principal de Richemont, Johann Rupert tente une brève expérience de PDG du groupe, en 2002. Il redresse les comptes, au plus bas pendant la crise économique qui suit le 11 septembre. Il quitte le fauteuil de PDG en 2006, et dirige depuis le groupe dans l'ombre, depuis Stellenbosch, en Afrique du Sud.
En 1994, la politique du Black Economic Empowerment de Mandela lui donne le coup de pouce décisif. Il rachète des puits de mines d'or à faible production, qui n'intéressent pas les gros groupes, et augmente leur productivité. Il profite du cours avantageux des matières premières dans les années 2000. Il est aujourd'hui à la tête de l'immense conglomérat African Rainbow Minerals.
Diplômé d'économie à l'université de Chicago, il rejoint le groupe en 1992. Il prend la tête d'Orsacom constructions, le volet bâtiment de l'entreprise, en 1998. Il siège au conseil d'administration du géant français de la construction, Lafarge.
Celui qu'on surnomme le pharaon des télécoms est le créateur d'un groupe géant de téléphonie mobile, Orascom Télécom Holding, qui contient des opérateurs égyptien, algérien et italien. En 2005, il atteint 50 millions d'abonnés, principalement africains. Il s'engage dans la révolution égyptienne, et appelle à la démission d'Hosni Moubarak.
Il s'ennuie vite, et se lance dans la construction de routes et de canaux. Mais Nasser nationalise les entreprises en 1961, et l'oblige à repartir de zéro.
Il crée Orascom en 1976, avec cinq salariés. L'expansion du groupe dans le domaine de la construction lui permet de se diversifier, et d'ajouter le tourisme et les télécommunications à son activité.
Fils d'un entrepreneur en textile, il profite du réchauffement des relations entre l'Egypte et les Etats-Unis, au début des années 70. Son groupe introduit les marques américaines sur le marché égyptien : Caterpillar, Chevrolet, Marlboro…
Il crée également sa propre chaîne de supermarchés, Metro. En 1996, il fusionne son groupe avec celui de ses cousins, les Maghraby. Il continue d'étendre ses liens avec l'industrie américaine, notamment General Motors. Il est également ministre des Transports d'Egypte entre 2005 et 2009. Il est sous le coup d'accusations de corruption.
En collaboration avec la rédaction de Terangaweb.com
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