Aussitôt sa candidature annoncée, M. Ibrahima Fall donne l’impression du messie venu délivrer  un monde de tous les âges, et de toutes les catégories sociales. Dans les rues de New York, le nom de M. Ibrahima Fall est sur toutes les lèvres. Les « modou-modou » et « Fatou-Fatou » éreintés par la crise féroce qui secoue le pays de l’oncle Sam, pensent que le seul sauveur du Sénégal est M. Ibrahima Fall. Et quand on leur demande pourquoi ils portent leur choix sur M. Fall, ils répondent sans hésiter que le Professeur Fall est le seul candidat en qui on peut avoir confiance.Des lors se pose le problème d’éthique de nos gouvernants. Et ceci est d’une importance capitale. On ne peut pas construire un pays dans l’anarchie. La morale et la discipline sont le soubassement de toute bonne politique de développement. Si le Japon, un pays aux dimensions géographiques modestes, sans ressources minières, a su se hisser aux sommités du monde économique, c’est parce que tout simplement le Japonais a le culte de la morale.Cette discipline se reflète à tous les niveaux de la société. Et là, c’est le gouvernement qui doit donner le bon exemple en instaurant une politique de transparence et de protection des deniers publics. On sera  alors loin des  pratiques corruptrices et de détournements des fonds du contribuable sénégalais.Si les Sénégalais, en général, veulent a tout prix porter M. Ibrahima Fall a la magistrature suprême, au lendemain des présidentielles de 2012, c’est parce qu’ils sont épuisés, affamés et meurtris. C’est parce qu’ils sont révoltés  par ce qu’ils voient aujourd’hui. Mais c’est parce  qu’ils ont aussi la hantise de vivre dans un pays ou règne une injustice sociale. A regarder la gabegie, on ne peut s’empêcher de se demander si nos gouvernants se soucient véritablement du développement de notre pays. C’est la course au ‘beefsteak’, a-t-on l’impression.Ce qui fait que le vent de mécontentement populaire  qui a soufflé dans le monde arabe, et qui n’est que la suite logique de souffrances de  toutes sortes accumulées pendant des années, est aujourd’hui  perceptible chez le sénégalais. La liberté d’expression, une pléthore de medias ne saurait en être l’avant-garde dans un contexte social chaotique. Bien au contraire !L’engouement que suscite la candidature de M. Ibrahima Fall signifie simplement que les sénégalais sont déçus de Abdoulaye Wade et de son gouvernement. Apres dix années d’essais, de tâtonnements, de remaniements ministériels folkloriques, pour ne pas dire ludiques, le peuple est  maintenant convaincu qu’Abdoulaye Wade n’est pas l’homme à régler les problèmes sociaux économiques, quotidiens des Sénégalais. En misant aujourd’hui sur l’éthique, et la discipline, les Sénégalais posent un acte courageux et citoyen, socle de la bonne gouvernance et du décollage économique.La candidature de M. Ibrahima Fall vient a son heure et il est un devoir pour tous les sénégalais d’en faire un engagement personnel et patriotique, avec comme objectif de libérer notre pays de politiciens cupides, qui rivalisant d’ardeur en construisant des palais moqueurs et en jetant nos richesses dans les banques occidentales. Quelle honte !Aujourd’hui, a regarder les situations de dégradation économique, de corruption, d’impunité, on ne peut manquer de se demander si l’histoire ne donne pas raison a ceux qui prédisaient  l’incapacité des africains a atteindre le développement. Mais l’exemple de pays comme le Cap-Vert, un modèle économique et de démocratie, le Rwanda, hier meurtri par la guerre, affichant aujourd’hui un taux de croissance enviable, sont des preuves patentes et palpables que les hommes, où ils se trouvent, peuvent faire avancer leur pays, si la bonne gouvernance et la démocratie sont leurs piliers. Le Sénégal, hier cité comme un modèle de démocratie, n’en est plus un aujourd’hui !La fibre patriotique réveillée par M. Ibrahima Fall ne doit jamais se rendormir. Elle est le commencement véritable de tout développement. Celle-ci doit se manifester par une politique intelligente qui consiste à mener des campagnes de sensibilisation jusque dans les coins les plus reculés pour une inscription massive sur les listes électorales, et un vote le jour du scrutin. Permettez moi de lancer un appel aux medias, a la jeunesse, estudiantine surtout, de répéter le phénomène de l’an 2000, qui avait occasionné la chute de Abdou Diouf.M. Ibrahima Fall, a lui seul ne peut relever ce défi. Il appartient aux patriotes sénégalais de le faire connaitre là ou il n’est pas connu, de projeter son image de marque, d’être son représentant et d’étaler partout, et en toute occasion son programme et son engagement républicain.Quand les masses se mobilisent, personne n’a le courage de contester le verdict des urnes. Le peuple est souverain.Bénis soit le Sénégal !Mohamed Ka- New York (mohamedka2003@hotmail.com)Fondateur DEIF (La Diaspora pour Elire Ibrahima FALL)