Quand la rancune devient une ligne éditoriale et la perte du pouvoir, une maladie chronique,Par Abibou MBAYE
Les deux Mamadou -Ibra KANE et Sy TOUNKARA- ont récemment tenté
de se poser en juges du tandem Diomaye–Sonko. Une entreprise
périlleuse, sinon absurde, tant leur passé les condamne avant même
qu’ils n’ouvrent la bouche. Quand on a bu à la source du régime déchu,
quand on a profité sans vergogne de ses privilèges, on ne vient pas
aujourd’hui donner des leçons de vertu politique à ceux qui incarnent la
rupture et l’espérance populaire.
Les débris du vieux monde :
La perte du pouvoir agit comme un miroir brisé : elle renvoie l’image
déformée de ceux qui ne savent plus où se tenir.
Depuis l’effondrement du système Macky Sall, certains de ses anciens
compagnons errent dans le vide médiatique et politique, à la recherche
d’un micro, d’une audience, d’une tribune pour exister. Chez les deux
Mamadou, cette errance a pris la forme d’une croisade contre Diomaye et
Sonko, deux hommes qui symbolisent la fin d’un cycle et le début d’une
ère nouvelle. Mais quand on a, pendant plus d’une décennie, bénéficié
des largesses d’un régime honni par le peuple, on devrait se garder
d’enfiler la toge du moraliste. La décence l’exige, la mémoire collective
l’impose.
Mamadou Ibra KANE : chronique d’une ambition contrariée
Patron de presse déchu, homme politique sans assise, Mamadou Ibra
KANE se démène pour exister dans un espace public qui ne lui accorde
plus d’intérêt. Ses organes de presse ont sombré les uns après les autres,
son mouvement « Demain c’est maintenant », peine à franchir la barrière
symbolique de l’anonymat, et ses ambitions politiques se sont évaporées
dans le fracas du changement d’époque. Alors, faute d’existence politique,
il s’érige en critique systématique. S’en prendre à Sonko et à Diomaye est
devenu son ultime carte de visite, son moyen de regagner une visibilité
médiatique perdue. Mais l’exercice tourne à la caricature, il se perd en
conjectures, parle de bulletins médicaux et d’aptitude mentale, oubliant
que les véritables diagnostics à poser sont ceux de sa propre dérive
intellectuelle et morale.
Mamadou Ibra KANE a soutenu le régime sortant jusqu’à ses derniers
instants, misant sur Amadou Ba, comme on mise sur une dernière chance.
Aujourd’hui, le réveil est brutal, les promesses ministérielles se sont
évanouies, les espoirs de nomination à la RTS se sont dissipés, et la
rancune a pris la place du discernement.
Quand on a échoué à construire, on finit par détruire, du moins, on essaie.
Mamadou SY TOUNKARA : du conseiller spécial au moraliste
autoproclamé
L’autre Mamadou, Sy TOUNKARA, n’est pas en reste. Jusqu’aux derniers
jours du régime Macky Sall, il émargeait au Palais, confortablement
installé dans les délices du pouvoir. Conseiller spécial du président, après
un passage remarqué à l’AEME, il a profité de la manne d’un système
dont il fut à la fois le communicant et le bénéficiaire. Aujourd’hui, il tente
de se refaire une virginité médiatique. Il fustige le pouvoir en place,
dénonce des « charlatanismes politiques », s’érige en donneur de leçons,
oubliant qu’il fut l’un des relais d’un régime dont les excès ont durablement
marqué la conscience nationale.
Son parcours académique et médiatique, aussi respectable soit-il, ne
saurait effacer sa compromission passée.
Il a choisi son camp dans les heures sombres de la République. Il en a
tiré profit. Qu’il en assume désormais les conséquences.
Les deux Mamadou : symboles d’une génération déchue
Les deux Mamadou ne sont pas de simples polémistes. Ils incarnent une
époque révolue, celle où l’accès au micro suffisait à faire opinion, et où la
proximité avec le pouvoir valait compétence.
Mais le Sénégal a changé. Une génération consciente a émergé, qui exige
de la cohérence, du mérite et de la loyauté envers la vérité.
Vos critiques, Messieurs, ne traduisent pas une inquiétude patriotique,
mais une angoisse existentielle. Vous ne supportez pas que ceux que
vous avez méprisés incarnent aujourd’hui la refondation d’un État que
vous avez contribué à pervertir. Votre colère n’est pas politique, elle est
psychologique, c’est la rage des vaincus face à l’évidence du
changement.
Aucune révolution n’a jamais besoin de la bénédiction des déchus. Le
tandem Diomaye-Sonko n’a pas à se justifier devant ceux qui ont applaudi
la dérive et pleuré la perte du pouvoir.
Le peuple, lui, a tranché, il a choisi l’éthique contre la duplicité, le courage
contre la compromission, la rupture contre la nostalgie.
Alors, aux deux Mamadou, un simple conseil : taisez-vous.
Car l’histoire du Sénégal nouveau s’écrit sans les aigris du passé et
surtout, sans les leçons de ceux qui ont tout à se reprocher.
Abibou MBAYE Journaliste - Président du Mouvement SACRE(Sénégal Actions
Citoyennes Réfléchies pour une Excellente Économie)
Commentaires (18)
Un citoyen responsable...
Un journal qui rappelle à l'ordre des mercenaires de la plume...
Non comment...
Le parcours académique de Tounkara est catastrophique.Le gars est juste un usurpateur de titres.
Nafekh rek la haine vous savez bien que c le frequenteur des lieux de debauche qui la installé dans ce pays ... mais un pays rempli de nafekh comme ce journaliste
Sénégal c'est dommage Sonko moy Macky. On est entrain de détruire ce pays de la teranga par la haine la jalousie et l'animosité de toute part et de tout bord. Tous les politiciens ressaisissez. Il n'est pas tard. Aimons nous pour l'amour de Dieu
Beaucoup trop décousu.
Moi, je n’y comprends que dalle!
abibou keur bou mague baréna ay probleme en tant que syndicaliste tu dois t'impliquer d'avantage, suspension de la nouvelle convention, remise en cause de tous nos acquis abscence de dialogue et merci pour cette contribution
C'est Pasteef qui a créé cette haine et de la rancune dans l'espace publique.
What goes around comes around. Soyez fair-play et encaissez. Ce sont les règles du jeu qui ont été créés par Pasteef. Assumez le.
Pasteef a perdu le combat des réseaux sociaux depuis que les influenceurs de la diaspora lui ont tourné le dos. Ils sont nuls et arrogants et ne digèrent pas entendre de critiques. Vous allez souffrir deh...
Maintenant c est Habibou qui vient a la soupe.Mdr
Ces deux 'Mamadou' n'ont aucune importance dans le monde politique ou mediatique au Senegal donc il ne fallait meme pas perdre son temps a les exposer.
Hein?
Si tu "ne comprends que dalle", alors tu dois aller apprendre à lire! Ce texte est clair et bien écrit...à défaut d'être bien aligné...
Monsieur Mbaye ,
Quand J’ai lu Les vociferations se Mr Ibra Kane qui demande un bullletin de Sante, je me suis dit que ce gars est plein de rancune, aucune compassion envers un concitoyen qui declare qu’il etait malade ces derniers jours d’ou la raison de son absence au travail.
Cette elite privilegiee qui pensent toujours Que l’Etat leur appartient ne realisent toujours pas Que le people s’est reveille et Que Jamaica au plus grand jamais, nous ne Les laisserons faire de qu’il sont fait avec les regimes passes.
Qu’ils ailent travailler et vivre se leur Gagne pain
Les masques tombent habibou amoulo lo wakh tous Pareils opportuniste rek mais demlen rek le jugement dernier dina meti lol
Merci pour ce texte, rien que la vérité. Des gens qui ne représentent rien et qui n’ont ni vergogne ni éthique et se permet d’etres des donneurs de leçons.
Merci M. Mbaye pour ce beau texte
Rien!
Merci pour ce texte, rien que la vérité. Des gens qui ne représentent rien et qui n’ont ni vergogne ni éthique et se permettent d’être des donneurs de leçons. Quel culot !! Merci M. Mbaye pour ce beau texte
On ne touche pas mon gourou, plus fort dans le délire que Mao, que Tito, que Fidel Castro.. Kim Chonk Roi des bordels et des ânes.oh oui !!......Kim Chonk, Kim Chonk
VÉ RI TÉ !!
Bravo Abibou mbaye, un journaliste professionnel
Le Sénégal a besoin d’hommes comme toi
Super mon frère. Vous avez tout dit.
Félicitations
Vérité absolue
Félicitations Abibou
Les 3 Mam's amusent la galerie
La rancune et la haine sont la marque de fabrique de Pasteef.
M Mbaye, que voulez-vous ? la perte des privilèges associés à la proximité du pouvoir fait aussi perdre la raison et tout sens de la mesure
à la Rts, parmi les nouveaux reporters il y en a qui font de bons récits: notamment celui qui fait les portraits et aussi M Ndour souvent sur le terrain
Il n'y a plus de journalistes dans ce pays il n'y a que des journalistes politiciens pouvoir et opposition le journalisme est mort dans ce pays depuis longtemps. Plus de Omar seck plus de Martin faye plus de sokhna dieng plus de Elisabeth ndiaye plus de Amadou mbaye loum ces gens étaient des journalistes gnifi nekatoul yalla nalen yalla yeurem. Mais ces petits gens maintenant moylolou khamouniou dara que des nullards wakh diou bari rek
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