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CRÉANCES DE 10 MILLIARDS DUES A JEAN LEFEBVRE : Habib Sy pour casser Bara Tall

Auteur: LA REDACTION

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Manœuvres

Le ministre Habib Sy doit bien aimer l’entreprise Jean Lefebvre pour tout le temps revenir sur le contentieux qui l’oppose à l’Etat du Sénégal. A Kaolack hier (en précampagne ?), le ministre de l’Equipement et des Infrastructures ne s’est pas gêné de dégainer sur le boss de Jean Lefebvre. Pour dire qu’à propos de la route Fatick-Kaolack, «l’Etat n’entend pas laisser les choses comme cela». Car, explique-t-il, cette route, déjà réceptionnée par l’Etat, n’a pas été faite dans les règles de l’art. Que même si Bara Tall a déjà saisi les services de l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr) pour un compromis, le gouvernement reste ferme sur ses positions. Car, estime-t-il, le tronçon Fatick-Kaolack devrait être refait, aux frais de Jan Lefebvre.

Manœuvres (Bis)

Mais les choses ne sont pas aussi simples qu’Habib Sy le dit. Et ces déclarations ne constituent que la face visible de l’iceberg. En vérité, l’Etat ne veut pas payer à Jean Lefebvre les 10 milliards qu’il lui doit. Raison pour laquelle, il lui cherche des poux. Selon nos satellites bien au fait de cette affaire, les «bonnes» instructions de ne pas décaisser un seul rond pour Bara Tall ont été données en haut lieu. Déjà sur ce tronçon, renseignent nos sources, l’Etat reste devoir 800 millions qu’il n’a pas encore payés à Jean Lefebvre.

Manœuvres (Ter)

Dans cette affaire, l’Etat qui avait exigé que Jean Lefebvre reprenne les travaux (en prenant en charge 60% des frais contre 40%), a déjà été débouté, début 2008, par la justice, en première instance. Pour rappel, Jean Lefebvre qui avait gagné le marché, suite à un appel d’offres, avait sollicité de l’Etat qu’il revoit les termes techniques de l’exécution du tronçon Fatick-Kaolack. Mais, on avait opposé une fin de non-recevoir. En effet, l’Etat a demandé que la route soit construite sur celle déjà existante. C’est seulement à la réception des travaux que le pouvoir s’est rendu compte que c’est le bon schéma qui avait été écarté. Jean Lefebvre peut trinquer. Décidément, Bara Tall n’en est pas encore au bout de ses peines.

Croix-Rouge

Au centre d’un long et pénible bras de fer, avec une grande partie de son personnel, le staff dirigeant de la Croix-Rouge sénégalaise fera face, aujourd’hui, selon nos satellites, à la presse. Aussi, le vice-président Abdoulaye Diongue, le Secrétaire général Adama Camara et le responsable du personnel Djigui Dieng comptent saisir cette occasion pour, nous dit-on, «mettre à la disposition des journalistes toutes les informations et tous les documents dont ils auront besoin, suite aux agissements de syndicalistes». Quoi qu’il en soit, nos satellites, pour avoir eu à fourrer le nez dans «la nébuleuse que constitue la Croix-Rouge», pensent que ce n’est pas demain la veille que l’image ternie de cette institution sera polie. Et pour cause ! Il faut d’ailleurs rappeler, à ce propos, que les mauvaises langues n’ont jamais cessé de dénoncer les «pratiques peu orthodoxes» ayant permis de créer une situation «plus que délétère» à la Croix-Rouge.

Croix-Rouge (Bis)

Et nos satellites de citer, pêle-mêle, «la modification en catimini des statuts, la chasse aux sorcières érigée en méthode de gouvernance d’entreprise, la gestion nébuleuse du programme espagnol destiné à lutter contre l’émigration clandestine, le gel de la subvention annuelle de 25 millions de F Cfa, accordée par l’État, l’absence d’un rapport financier 2007-2008, l’accaparement de billets pour La Mecque offerts par le Qatar…». Autant de manquements qui avaient poussé la Présidence de la République à se saisir de ce «dossier brûlant et encombrant à la fois». D’autant plus que, soutiennent nos satellites, «l’Etat compte énormément sur la Croix-Rouge pour mettre en route son ambitieux programme d’emploi des jeunes dans la banlieue». Le ministère de la Santé et de la Prévention avait, d’ailleurs, été mis, selon nos satellites, «dans le coup» pour trouver une solution définitive à ce problème. Mais, les derniers signaux en provenance des services de Mme Safiatou Thiam laissent penser qu’il y a «quelque part anguille sous roche». C’est dire l’importance que revêt la rencontre prévue, à 16 heures, au siège de la Croix Rouge Sénégalaise, où c’est déjà le branle-bas.

Indice Obi

S’il y a une question qui turlupine les méninges de tous les observateurs, c’est bien celle qui consiste à se demander comment le Sénégal, pays jadis respecté dans le concert des nations, est devenu la risée de la communauté internationale ? La preuve par la rencontre qui se déroule, présentement, à Abuja, au Nigeria, sur l’Indice sur la transparence du budget (Obi dans la langue de Shakespeare). Et qui, contrairement à l’Indice de perception de Transparency International, ne s’occupe pas de la corruption. Et, tenez-vous bien, notre pays a décroché - selon une étude qu’on ne saurait taxer de parcimonieuse, parce que réalisée par Docteur Mouhamed Fall du Forum civil - un score de 3%. À noter que l’étude 2008 a concerné six pays d’Afrique de l’Ouest : Ghana (48 %), Niger (26%), Burkina Fao (14%), Sénégal (3%) et Liberia (2%). L’Afrique du Sud domine le classement au plan continental (2ème mondial), avec 87%. Il est dans le groupe le plus performant avec la Grande-Bretagne (1er rang avec 88%), la France (2ème ex-æquo), la Nouvelle-Zélande (4e, 86%) et les Etats-Unis (5e, 82%).

Triste bilan

Toujours à propos des «mauvais points» engrangés par le Sénégal, il faut juste retenir que notre pays est épinglé par le dernier rapport du Comité pour la protection des journalistes (Cdpj). Publié hier et intitulé «Attaques contre la Presse en 2008», il évalue de manière critique la situation de 150 pays. Concernant l’Afrique, il est déploré dans ce rapport que «beaucoup de pays comme le Sénégal, le Cameroun, et le Niger, continuent d’envoyer les journalistes en prison en appliquant les lois pénales sur la diffamation ou des dispositions de sécurité nationale formulées en termes vagues». Les «affaires» Kara/Kambel et As/24 Heures Chrono sont, sans doute, passées par là. À noter que 25 journalistes étaient derrière les barreaux pour leur travail à la fin de l’année 2008, soit un de plus que l’année 2007. Triste bilan.

Océan-Fm

Les bruits qui nous proviennent de l’Immeuble Pakao n’ont vraiment rien de rassurant. Surtout avec le contexte morose dans lequel se meut la presse. Qu’est-ce qui se passe alors ? «Xana» que la place laissée vacante par Mame Less Camara est occupée, depuis hier, par Mamadou Bamba Ndiaye. Jusqu’ici Directeur de Publication du quotidien «bleu» Le Messager, il ne serait d’ailleurs plus en odeur de sainteté avec son employeur Alioune Diop, le Directeur de Cabinet politique adjoint de Me Wade. En tout cas, il a été présenté au personnel par l’homme d’affaires et politicien Mbakiyou Faye - Administrateur de la radio et proche de son propriétaire Pape Diop, le Président du Sénat et Maire de Dakar - qui l’a installé dans ses fonctions.

Océan-Fm (Bis)

Mais, selon nos satellites, la venue de cet arabisant, «qui a eu à bourlinguer au Maroc», risque de faire beaucoup de dégâts dans une radio où, selon nos satellites, «la liberté de ton et le professionnalisme de l’équipe ne plaisaient pas toujours aux promoteurs». Et tout porte à croire que «le parachutage de Bamba Ndiaye ne vise rien d’autre, si ce n’est installer un climat de censure aux antipodes de l’éthique et de la déontologie dont se gaussent l’Alternance et ses relais dans le paysage médiatique». Et des sources proches du journal «Le Messager», rappelant «ses capacités naturelles à polluer l’atmosphère», de prédire le pire à la radio Océan-Fm. Où, selon nos satellites, beaucoup de confrères seraient en train de faire leurs bagages pour aller monnayer leurs compétences dans des cadres plus «clean». Une cascade de démissions dans l’air?

Océan-Fm (Ter)

Quant au nouveau boss de la 98.7, la fréquence sur laquelle émet Océan-Fm, nos satellites ont réussi à le câbler, hier, tard dans la soirée, «en train de boucler le journal Le Messager». Soutenant, la main sur le cœur, n’avoir aucun problème avec son actuel patron Alioune Diop, Bamba Ndiaye aussi balayé d’un revers de la main «les infos aux relents d’intox» comme quoi, son passage au niveau du quotidien, naguère managé par Ndiogou Wack Seck, est désastreux. Cela dit, il dit «avoir été appelé pour aider à gérer une situation». Sur l’inclinaison «bleue» qu’il aurait pour mission d’imprimer à Océan-Fm, Bamba Ndiaye martèle qu’il appliquera la charte rédactionnelle définie par les administrateurs. Comme pour dire à ceux que sa présence pourrait indisposer qu’il leur est loisible «d’aller voir ailleurs».

Auteur: LA REDACTION
Publié le: Mercredi 11 Février 2009

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