Dans la nuit du 31 décembre 2024 au 1er janvier 2025, le «bug de l’an 2000» va célébrer ses 25 ans. En 1999, le monde craignait une panne informatique de grande envergure. Retour sur cet événement qui n’en fut pas un.
Une simple histoire de date informatique. Il y a 25 ans, le monde se préparait au «bug de l’an 2000». Une panne informatique planétaire qui promettait de bloquer les infrastructures mais qui finalement n’était qu’une question de mise à jour.
Les inquiétudes autour de ce «bug de l’an 2000» résidaient particulièrement dans une question d’horlogerie interne des ordinateurs. A l’époque, cette dernière ne prenait en compte que deux chiffres d’une année sur quatre.
Par exemple, l’année 1996 était informatiquement présentée par ses deux derniers chiffres 96. Ainsi, le passage à l’an 2000, c’est-à-dire au retour à 00 faisait craindre une large perturbation des systèmes et donc une panne internationale.
En France, la mission «passage an 2000»
En France, dès le début de l’année 1999, le gouvernement s’est préparé à ce bug potentiel. Le gouvernement de Lionel Jospin (PS), alors Premier ministre de Jacques Chirac (RPR) a mis en place la mission «Passage An 2000» et a dépensé 120 milliards de francs de l'époque, soit environ 27,3 milliards d’euros, pour éviter toute déconvenue.
La France n’a pas été la seule à se préparer très en amont à l’événement. La crainte était grande en Nouvelle-Zélande mais aussi en Chine, au Japon ou en Russie, où ici la peur était davantage tournée vers les flottes de missiles ou les centrales nucléaires.
Finalement, le bug cataclysmique de l’an 2000 n’aura pas lieu. Bien entendu, quelques pannes ont été constatées sans pour autant que la catastrophe annoncée ne se déroule.
Auteur: Cnews
Publié le: Mercredi 01 Janvier 2025
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