Télécoms au Sénégal : l’État veut revoir les règles du jeu
Le rapport économique et financier qui accompagne le projet de loi de finances 2026 évoque la révision des conventions de concession de Sonatel et d’Expresso, une décision qui marque un tournant dans la régulation du secteur des télécommunications au Sénégal.
Cette mesure traduit la volonté de l’État de clarifier certaines zones grises contractuelles, d’améliorer la transparence et de consolider sa souveraineté économique dans un domaine stratégique.
Cependant, cette initiative pourrait raviver des tensions avec les opérateurs historiques, dont les investissements soutiennent une part significative de l’économie numérique nationale.
Le défi sera de trouver un équilibre entre exigence de conformité, maintien de l’attractivité du secteur et préservation d’un climat d’affaires stable.
Dans ce contexte, la réussite de cette révision dépendra aussi de la capacité des autorités à instaurer un dialogue constructif avec les acteurs concernés, tout en veillant à ce que la régulation serve l’intérêt national sans décourager l’innovation et les investissements futurs.
Commentaires (12)
Les femmes célibataires vous attendent sur -->> NUDE.LAT
C'est quoi l'alternative que vous proposez comme vous acceptez que des structures étrangères dans ce pays qui respectent pas leurs devoir envers les impôts peuvent être laissées tranquille
La Grande Bretagne et la France sont pareil mais l'anglais a un statut privilégié dans le monde: langue du diplomate, de l’élite scientifique, des hommes d’affaires, et de plus en plus des jeunes. Y a-t-il encore une raison pour ne pas sortir de l’isolement et du provincialisme à une époque de mondialisation où les valeurs et les intérêts se mondialisent et s’anglicisent en même temps?
La langue Anglaise est sans doute mil fois plus utile que la langue française c'est pourquoi il faut choisir l'Anglais sur le français comme langue officielle à côté du Wolof,
pas parce qu'on aime l'Angleterre ou les États-Unis mais parce que la langue Anglaise est devenue universelle, dans tous les pays du monde l'anglais si ce n'est pas la langue officielle du pays donc est étudié comme la première langue étrangère après la langue du pays.
Donc au lieu de perdre le temps d'apprendre le français comme langue officielle après l'anglais comme première langue étrangère supprimons le français, pourquoi fatiguons nous à apprendre une langue inutile et impopulaire, faisons comme tous les pays Asiatiques, Européens etc...
Apprenons nos propres langues nationales, remplaçons le français par le Wolof puisque c'est la langue la plus parlée et plus comprise dans notre pays et après une seule langue européenne comme l'anglais est la plus utile plus universelle plus facile plus répandu plus populaire etc... que le français même en France à partir du lycée l'anglais est obligatoire et aussi même en France pour beaucoup de boulots il faut absolument maîtriser l'anglais,
donc c'est logique qu'on laisse le français au profit de l'anglais, après nos chères langues comme tous les pays du monde.
L'anglais est la langue la plus utilisée dans tous les domaines, notamment les affaires, la science, le commerce, le tourisme, la recherche, la technologie, les médias, les communications internationales etc... est étudiée comme la première langue étrangère dans tous les pays du monde y compris ceux qui ont des relations tendues avec les pays anglo-saxons comme États-Unis ou l'Angleterre. Surtout quand on voyage dans le monde qu'on va réellement connaître l'importance de l'anglais sur le français
Il est également important de ne pas négliger l'importance des langues maternelles. Apprendre sa langue maternelle est essentiel pour le développement personnel et culturel, et peut même faciliter l'apprentissage d'autres langues.
Renforçons nos langues nationales, l’anglais, la technologie et les sciences au lieu de perdre du temps avec la langue française qui ne cesse de perdre de l’influence, le Sénégal ferait mieux de se mettre à la marche du monde. La maitrise de l’anglais par des autorités françaises, à commencer par le président, devait nous interpeller. Des manifestations se tiennent au cœur de Paris (au palais des congrès, aux différents parcs des expositions, Station F etc............. avec l’anglais comme langue de travail.
Aujourd’hui, la science est en anglais, l'universel est en anglais, même dans les universités françaises.
A l’échelle universitaire, on le sait, le système LMD est devenu un modèle quasi-mondial et aussi une contrainte mondiale. Poussé par les instances internationales: Banque mondiale et UE. Ce système LMD a été conçu pour la mobilité des étudiants (système Erasmus dans l’UE). Cette mobilité s’appuie essentiellement sur l’enseignement anglais, puisque les étudiants doivent faire des enseignements semestriels dans des pays différents (par exemple un français peut faire un semestre au cours des trois années de licence ou des deux années de master de la même spécialité en Hongrie ou au Danemark, essentiellement en anglais). Le LMD est appliqué pour le moment artificiellement, dans sa logique et philosophie de base mobilité, favorable au rapprochement des peuples (européens) et l’échange d’étudiants.
Pendant ce temps, nos autorités, au plus haut sommet, continuent de porter des casques de traduction dans toutes les rencontres internationales. Les horizons de nos diplômés sont limités, la recherche plombée faute d’un niveau acceptable en anglais.
Le moment est venu d’arrêter cette langue et de renforcer l’anglais, les sciences et la technologie. Mais cela demande à la fois une vision et du courage. Il faut se donner un délai pour supprimer cette langue dépassée.
Il faudra du courage pour faire face aux oppositions qui ne manqueront pas avec les Senghoriens, Senghoristes et les esclaves du salon.
Même si on aime la langue de Molière, avec laquelle on s'est tous formé et qui nous émeut toujours. Ce n'est pas une question d'amour pour une langue, mais de réalisme. Prendre en considération les intérêts stratégiques de tout un peuple. Accéder au monde, sortir de sa coquille, s’adapter et surtout progresser: tel est l’enjeu d’avenir. Mais, il faut le savoir à l’avance, si le SÉNÉGAL décide d’opter pour l’anglais, comme langue officielle à l’avenir, il faudrait s’attendre à voir descendre à Dakar toute l’armada des dirigeants politiques et diplomates français, ainsi que leurs intermédiaires, en vue de dissuader le SÉNÉGAL de le faire.
Il faudrait donc s’y préparer à l’avance.
Le passage d’une langue à une autre n’est pas nouveau. De nombreux pays ont réussi leur transition linguistique, en passant d’une langue étrangère à une autre, et pour des raisons diverses.
L'ex Indochine Française:
C'est à dire Le Vietnam, le Cambodge et le Laos ont retiré la langue française comme langue officielle ont mis leurs langues nationales à sa place et l'anglais comme première langue étrangère
depuis les années cinquante.
Au Rwanda, on est passé par étapes, du français à l’anglais. Ils ont introduit l’anglais en 1994 après le génocide (ils tiennent la France pour politiquement responsable des violences de cette période), puis en 2003, l’anglais est devenu carrément 2ème langue officielle après le Kinyarwanda et langue du travail, Kinyarwanda qui est la première langue nationale et première langue officielle du pays.
L'Algérie depuis trois ans a retiré le français comme première langue étrangère et a mis l'anglais comme première langue étrangère après les deux langues du pays:
L'arabe langue nationale et officielle et le Tamazight comme deuxième langue officielle.
Au Maroc L'anglais est de plus en plus enseigné et sa maîtrise est perçue comme cruciale pour l'avenir, en particulier par les jeunes. Le ministère de l'Éducation a décidé de généraliser son apprentissage Ils voient l'anglais comme la langue des sciences, des affaires et de l'internet, et pensent que le passage à l'anglais bénéficierait à l'ambition du Maroc en tant que pôle international.
En Tunisie
Une mutation visible dans la société
Dans la rue, les médias et même le dialecte tunisien, les emprunts à l’anglais se multiplient.
De plus en plus d’entreprises privilégient la communication bilingue arabe-anglais, au détriment du français.
Pour beaucoup de jeunes, l’anglais est perçu comme la langue de l’avenir, celle qui ouvre les portes d’un monde globalisé. Le français, lui, conserve une image liée au passé colonial ou à une élite traditionnelle, ce qui le rend moins attractif pour une génération en quête de modernité et d’ouverture.
Suisse Germanique: 70/100 de la population Suisse,
L'aéroport de Zurich a supprimé la plupart des annonces en français, ne conservant que l'allemand et l'anglais pour réduire le bruit et améliorer le confort des passagers, conformément à une tendance internationale. Des exceptions subsistent pour les vols vers des destinations francophones et pour les messages de sécurité. La version française du site web de l'aéroport a également été abandonnée car elle était peu consultée.
Zurich va arrêter d’enseigner le français dans les écoles primaires
Zurich est le dernier canton suisse germanophone à remettre en question la politique suisse d’enseignement du français dès les premières années de scolarité.
Ce septembre 2025 son conseil cantonal a voté la suppression des cours précoces de français, rejoignant ainsi Appenzell Rhodes-Extérieures, qui avait pris une décision similaire plus tôt cette année. Des propositions visant à repousser l’enseignement du français au secondaire sont également en discussion dans d’autres cantons germanophones, notamment Saint-Gall, Thurgovie et même le canton bilingue de Berne.
La Suisse compte trois principales langues nationales : l’allemand: 70/100, le français: 21/100 et l’italien: 08/100 Toutefois, seule une minorité de Suisses maîtrisent plus d’une langue nationale.
De plus en plus, les jeunes privilégient l’anglais comme deuxième langue plutôt qu’une autre langue nationale.
En Suisse romande cette décision est perçue comme une gifle. Beaucoup sont particulièrement irrités que Zurich conserve l’anglais précoce tout en supprimant le français précoce.
Mais peu sont surpris.
En Suisse romande, l’allemand est bien ancré dès l’école primaire, même si les résultats restent mitigés : peu deviennent vraiment bilingues, car beaucoup n’utilisent jamais ce qu’ils ont appris à l’école.
La Belgique compte deux principales régions linguistiques la Flandre: le néerlandais comme langue officielle 60/100 de la population du pays
Et la Wallonie: le français comme langue officielle 40/100 de la population du pays.
L’anglais est désormais la langue la plus parlée parmi les jeunes Belges
L’anglais est devenu la langue la plus parlée par les jeunes (âgés de 15 à 34 ans) en Belgique. En 2024, il a dépassé les deux langues officielles du pays.
Un peu plus de six personnes sur dix (60,5 %) en Belgique âgées de 15 à 34 ans déclarent avoir une « bonne à très bonne connaissance » de l’anglais, contre 57,1 % pour le néerlandais et 56,3 % pour le français.
Le Canada c'est dix provinces et trois territoires,
seulement une province le Québec parle le français.
Le reste c'est à dire 9 provinces et 3 territoires parlent l'Anglais.
Verdict
Il y a bel et bien déclin du français au Québec: les démographes s’entendent sur ce point. Mais leur opinion diffère sur sa rapidité et sur le rôle de l’immigration dans ce déclin.
les 3 I A ( Inspecteurs des impôts incultes et analphabètes)vont presser les entreprises comme du citron pour obtenir le financement de leur bamboula . Mais les crétins risquent de tuer la poule aux œufs d'or
C'est quoi l'alternative que vous proposez comme vous acceptez que des structures étrangères dans ce pays qui respectent pas leurs devoir envers les impôts peuvent être laissées tranquille
En tous cas le reseau d'orange est trop faible a Dakar, je ne depasse jamais 2 barres. Je n'ose pas imaginer pour les zones reculées. Orange et Senelec = Doyna war
À travers ces mesures qui concernent le secteur des télécommunications, quelque chose de grandiose transparaît au delà de des raisons données. C'est qu'il y’a une avancée manifeste de la reprise en main de l'autorité de l'état et le retour effectif des leviers du pouvoir de gouvernance de la république exclusivement dans les mains de ses élus les seuls dépositaires de la souveraineté par la volonté populaire. Désormais ce sont ceux désignés par le peuple Sénégalais qui décident de notre destinée. Il ne fesait l'ombre d'un doute et ce n’était pas un secret que quant il venait des mesures à prendre sur le secteur des télécommunications, la multinationale française des télécom Orange avait les initiatives, toute la main mise sur les contours et rédigeait les mesures à prendre à la lettre près des décisions dont il devait se soumettre. Il faut se souvenir de la réponse humiliante donner aux injonctions de l'ancien président Sall quant il demandait un retour aux tarifs précédents où en période de Covid-19 en plein couvre feu les tarifs de connexion avaient été brutalement augmentés.... Cette perte de l'autorité avait contribué à d'énormes pertes de recettes pour l'état, les exemples foisonnent pour ne citer que l'annulation des Appels Entrant et l'abandonne de la majoration de l'unité d'appel par un pourcentage au profit du trésor. Pour les populations la liberté de prises de décisions sur ses activités par l'opérateur avait résulté sur des blocages pour adopter et l'appropriation de l'économie numérique et ça duré pendant plus d'une décennie avec une situation où le paiement numérique était économiquement non rentable perturbant toutes les économies de chaîne en avale qui s'en suivent dans des secteurs divers .Avec les tarifs exorbitants d'OM d'alors où pour 5000f il fallait payer 500f soit 10% pour le simple fait de transférer de l'argent d'un compte client à un autre pour un envoi ou un paiement et cela au-delà des taux d'intérêts fixés par la BCEAO à l'époque pour les emprunts dans les institutions financières, heureusement l'arrivée de WAVE avec ses 1%y metta fin et ainsi les opportunités du commerce et autres services en ligne explosèrent.
les golos bavent sur tout
Il y'a une standardisation de faite dans le monde des infrastructures de télécommunications, les réseaux sont tous les mêmes de pays en pays Hardware comme Software, matériels comme logiciels achetés en Chine chez les équipementiers Huawei, ZTE, Nokia, Ericsson qui envoient leurs ingénieurs pour les maintenir par des multinationales de télécoms pour venir les exploiter de manière commerciale dans nos pays . Les erreurs de nos pays sont de s'être laisser pris en otages par des intermédiaires qui ne sont rien d'autres que de simples firmes commerciales qui n'ont rien de technologique malgré qu'ils s'en réclament à tort et qui ne suivent que leurs intérêts exclusivement mercantiles.
Starlink
Au Sénégal au delà du cadre réglementaire à revoir, il y'a des manquements dans le paysage des télécoms qu'ils faut corriger. L'urgence principale est l'augmentation de la ressource en Bande passante, qui est l'essentiel en matière de réseaux. Le problème dans ce pays les opérateurs fournisseurs d'accès propriétaire des infrastructures concurrencent les autres acteurs du monde des finances numérique en faussent l'écosystème du Fintech sénégalais: Banking, Transfert d'argent etc dont les acteurs sont tous leurs clients, l'état doit les obliger à revenir et se confiner à leurs rôles de FIA pour ne pas fausser la concurrence dans l'écosystème numérique.
Au Sénégal contrairement au reste du monde les débits offerts à l'abonnement fibre optique, le réseau backbone qui compose les bases de la structure des infrastructures numérique nerfs de l'économie moderne sont dérisoires, faibles et ridicules une dizaine voir deux ou trois dizaines en Megabits par secondes à la place de la norme mondiale qui est désormais au minimum le GIGABITS par seconde ( 1 Gbps/s=1000 Mbps/s). La qualité et les performances d'un réseau s'apprécient par sa capacité à convoyer le MAXIMUM DE DONNÉES PAR SECONDE comme le serait pour un autoroute où les voitures se mettraient en queue dans des embouteillage avec un chaussé d'une dizaine de mètres de large comparée une autre autoroute de plusieurs voies par sens et chaque assez larg.
En Outre aussi un autre aspect qui mérite d'être signalé il faut parler du scandale de la pénétration de l'internet en milieu rural et de la couverture totale du territoire où c'est réseau sans 3G et 4G avec ses Pass qui font la loi voir le vide en périphérie plus éloignée dans les zones centre et frontalière qui sont sans solution obligées d'innover et on voit apparaître et se développer un nouveau phénomène avec l'arrivée de KIT STARLINK alimentés au solaire ou batteries de voitures avec l'ouverture des pays des Etats du Sahel Mali Burkina et Niger qui ont autorisé l'opérateur internet satellitaire d'exercer. Les kits Starlink sont achetés dans ces pays voisins dans nos zones frontalières où les populations sans alternatives locales sont obligées de s’y rabattre on commence alors à les voir chez nous dans ces zones. Plus fiables et rapides en connexion les débits voisinent les 200 Mbps/s et les abonnements autour 20000 f cfa sont facilement payés en cotisations en établissement d’un réseau local entre maisons ce qu’Orange SN refuse ici ou par les cyber points de connexion où les populations se regroupent et les taxes et TVA y afférente payés avec les abonnements sont aux profits de ces états voisins de la sous région une perte de l'état du Sénégal qui devait être le premier à offrir cette solution satellitaire qui au delà de trouver une solution durable pour couverture totale du territoire, les zones éloignées du centre etc serait une alternative sécuritaire de notre INDÉPENDANCE et notre souveraineté numérique avec la multiplication des sources d'accès aux autoroutes internationales de la communication du réseau mondial.
Il faut reprendre notre souveraineté sur les télécommunications, la SONATEL était très bien gérée pourquoi avoir ouvert la porte à Orange ?
Ils sen fichent des règles du jeu. L'état veut plus de jus rek. La connectivité l'accessibilité et la réduction de la fracture numérique ne sont pas leurs soucis.
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