La technique basée sur la peur est une méthode efficace en communication. Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une technique, mais d'une réalité qui a fini de plonger la population dans la psychose. Résultat, les centres de santé refusent du monde et sont même débordés.
C'est du moins le constat fait après un tour au centre de santé Gaspard Camara et l'hôpital Nabil Choucair à la Patte d'Oie.
Si les uns sont présents pour se faire tester, d'autres se ruent vers les vaccins pour se prévenir de la Covid-19. "Il y a trop de morts", lance Madeleine Faye qui vient de recevoir sa dose de Johnson Johnson.
Comme Madeleine, beaucoup de jeunes se hâtent vers les centres dédiés à la vaccination. "Nous recevons en moyenne 300 personnes par jour», informe le président de la zone nord hébergé à l'hôpital Nabil Choucair, Diène Farba.
Un rush, qui, bien qu'apprécié, fatigue le personnel médical. Ces derniers s'essoufflent face à l'explosion de cas. Ainsi, ils exhortent les populations au respect des mesures barrières et de se faire vacciner.
Auteur: Absa HANE & Modou DIOP Publié le: Mercredi 28 Juillet 2021
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