L’infirmier d’Etat Bourama Fabouré, a été officiellement installé dans ses fonctions, mercredi, au poste de santé de Biti-Biti ,en présence des autorités sanitaires et religieuses du département de Bignona (Sud), a constaté l’APS.
Présidant la cérémonie, le député Ibrahima Sané, membre du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY,majorité) a qualifié la cérémonie de ‘’symbolique’’.Il a rendu un hommage au président de la République, Macky Sall, qui, selon lui, a autorisé de façon exceptionnelle le recrutement d’un infirmier d’Etat pour le poste de santé de Biti-Biti.M. Sané, ancien directeur général de Radio-Sénégal (publique), a rappelé que sa requête a coïncidé avec l’audit de la fonction publique.‘’J’ai fait une requête par l’intermédiaire du ministre de la santé, Awa Marie Coll Seck (…) qui a vraiment compris l’importance de mettre en avant des actions dans des zones comme celle-ci, puisque c’est une zone réputée (instable)’’, a-t-il dit.‘’C’est un symbole la présence de l’infirmier d’Etat dans une zone où ce sont les populations elles-mêmes qui cotisent chaque mois pour payer les infirmiers qui les soignent’’, a insisté le parlementaire.Ibrahima Sané a donné des assurances aux populations qu’il va accompagner l’Infirmier d’Etat affecté au poste de Biti-Biti, en annonçant la venue la semaine prochaine d’un lot de moustiquaires grâce à l’appui du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le médecin-chef du district sanitaire de Diouloulou, Dr Jean-Jacques Malomar, a renseigné que Biti-Biti faisait partie des premiers villages de la région naturelle de Casamance à disposer d’une maternité rurale en 1970.Dr Malomar a fait savoir que le Comité international de la Croix-rouge (CICR) a apporté son appui en construisant un autre bâtiment à côté de l’infrastructure déjà existante.A l’endroit de l’infirmier d'Etat, Dr Malomar a laissé entendre qu’il avait des obligations de recevoir tous les patients, de contribuer à la mise en œuvre des plans et des stratégies édictés par l’Etat du Sénégal et de contribuer à l’identification des problèmes de santé de la zone en proposant des solutions pour leur éradication.D'après lui, la Zone des palmiers fait face à des problèmes de santé de la reproduction et de la survie de l’enfant, en relevant qu’il y a un ‘’gap énorme’’ en ce qui concerne la planification familiale et les accouchements assistés.Les autres problèmes, selon le médecin-chef de district, concernent la santé néonatale et infantile, notamment la prise en charge des enfants souffrant de maladies diarrhéiques, des infections respiratoires.Dr Jean-Jacques Malomar a aussi évoqué un problème d’évacuation des malades dans cette zone très enclavée distante de 30 km du district sanitaire de Diouloulou.A ce propos, le médecin-chef du district de Diouloulou a plaidé pour plus de logistique et de médicaments en faveur du nouveau poste de santé du village de Biti-Biti.Il a invité les populations de la Zone des palmiers à fréquenter la structure, en conseillant surtout de mettre l’accent sur les activités de sensibilisation et d’information afin de les amener à changer de comportement.
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