En France, on estime que 25 000 personnes ignorent être porteuses du VIH, virus à l'origine du Sida. L'infection ne provoque pas toujours des symptômes, et ceux-ci sont assez peu reconnaissables. On vous explique.
C'est un virus particulièrement redoutable. Meurtrier, silencieux, et en constante mutation, le Sida tue 8 000 personnes chaque jour dans le monde. Découvert il y a seulement 30 ans, le VIH fait d'innombrables victimes.
Malgré les méthodes de prévention et l'arrivée de traitements efficaces, ce virus sexuellement transmissible continue d'infecter des millions de nouvelles personnes. Et la France n'est pas épargnée. Chaque année, 6 000 citoyen.ne.s découvrent leur séropositivité.
Le problème, c'est que plusieurs années s'écoulent entre la contamination et le diagnostic. La faute à un dépistage insuffisant… mais aussi à des symptômes pas toujours évidents – et pas toujours présents.
Le Dr Cédric Arvieux, médecin infectiologue au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine) apporte ses explications à E-Santé.
Fièvre, douleurs musculaires, fatigue : la primo-infection
L'infection par le VIH commence généralement par un rapport sexuel non-protégé. A son arrivée dans un nouvel hôte, le virus colonise certaines cellules immunitaires, les lymphocytes T CD4+. C'est ce qui lui permet de se répliquer et de se propager, mais aussi de former des réservoirs qui persisteront toute la vie.
Exposé à un virus inconnu, l'organisme met du temps à réagir. "L'incubation du VIH dure 10 jours à 3 semaines", chiffre le Dr Arvieux. Se produit alors la primo-infection, la première phase de la maladie.
Les premiers signes sont très semblables à une grippe : forte fièvre, frissons, maux de tête et douleurs musculaires… mais aussi des plaques rouges. "On attire souvent l'attention des praticiens à ce sujet, explique l'infectiologue. Peu de maladies provoquent cette association de symptômes chez l'adulte."
Mais cette réaction n'est pas systématique. On estime qu'environ 70 % des primo-infections se traduisent par ces manifestations. Le reste des cas restent donc silencieux. "Moins de 10 % des cas sont diagnostiqués à ce moment-là", souligne Cédric Arvieux.
Ces signes témoignent de la réaction du système immunitaire, qui doit combattre une forte quantité de virus dans l'organisme. "Comme il rencontre le VIH pour la première fois, il arrive plutôt bien à limiter sa propagation. Les symptômes disparaissent donc pendant un moment."
Aucun symptôme pendant 10 ans : la phase chronique
Commence alors la phase asymptomatique. Le VIH poursuit son activité mortifère, détruisant les lymphocytes T CD4+, affaiblissant progressivement le système immunitaire. Il peut rester silencieux pendant de nombreuses années.
"Sans traitement, 10 ans s'écoulent en moyenne entre le moment où on s'infecte et celui où on fait sa première complication grave", explique Cédric Arvieux. Ce délai peut varier en fonction de plusieurs facteurs.
"Cela dépend beaucoup de la pression infectieuse qu'il y a autour de la personne, souligne le spécialiste du VIH. S'il y a beaucoup de bactéries, de virus ou de parasite, cela détruit l'immunité plus vite."
On considère que la personne infectée est en bonne santé si elle possède un taux de lymphocytes supérieur à 500 cellules par millimètre cube de sang. Si l'infection est dépistée en-dessous de 350 cellules par mm3, le diagnostic est tardif.
Le plus souvent, c'est au cours de cette période asymptomatique que le diagnostic est posé. "Selon l'Inserm, 2.8 ans s'écoulent entre la contamination et le dépistage chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH), alors que c'est une population à très haut risque, chiffre l'infectiologue. Quand on regarde chez les hommes hétéros, c'est 4.5 ans en moyenne."
Ganglions enflés : le système immunitaire s'affaiblit
Même affaibli, le système immunitaire tente de se défendre. Les ganglions lymphatiques peuvent ainsi être enflés. "Les adénopathies sont un phénomène naturel et sont plutôt bon signe, explique le Dr Arvieux. Elles témoignent du fait que l'organisme se défend contre le virus."
Tant que les ganglions sont gonflés, le virus continue d'être détruit. Mais il continue, par ailleurs, de saper les défenses immunitaires, lentement mais sûrement. Plus l'infection progresse, plus la personne sera vulnérable aux infections dites "opportunistes". Ce sont d'ailleurs elles qui tuent, et rarement le VIH lui-même.
Candidose de la bouche, zona... des infections bénignes qui doivent alerter
En-deçà d'un certain nombre de lymphocytes T CD4+, l'hôte est en déficit immunitaire léger. L'état de santé général se dégrade quelque peu. La personne est amaigrie, souffre de diarrhée et de toux, et peut présenter une fièvre persistante mais légère.
"Ces symptômes devraient motiver une sérologie, une fois que les autres causes ont été écartées, indique Cédric Arvieux. Mais les médecins y pensent rarement face à une personne qui n'est pas identifiée comme étant à risque."
Sans traitement, les premières infections opportunistes se manifestent. "Ce sont des candidoses de la bouche ou des zonas, par exemple. Ce n'est pas normal chez des adultes par ailleurs en bonne santé", explique l'infectiologue. La tuberculose profite aussi d'un système immunitaire affaibli.
Infections, mycoses, cancers infectieux... Le stade Sida s'est déclaré
Le dernier stade de l'infection, c'est le sida, un acronyme signifiant "syndrome d'immunodéficience acquise". Avec 28 % de diagnostics à ce stade (CD4 inférieurs à 200/mm3), "on a encore trop de détections tardives", déplore le Dr Arvieux.
Le système immunitaire est considérablement affaibli, ce qui laisse le champ libre à de nombreuses infections opportunistes. Une tuberculose peut ainsi être mortelle. Des cancers, comme les lymphomes non-Hodgkiniens et le sarcome de Kaposi, peuvent se développer.
Aux stades les plus avancés, des pathologies comme la pneumocystose pulmonaire (fièvre, essoufflement progressif, toux sèche) ou encore la toxoplasmose cérébrale surviennent. Les mycobactéries sont également très friandes de ces patient.e.s affaibli.e.s.
Rappelons-le, une prise en charge précoce permet de préserver le système immunitaire en supprimant la circulation du virus dans le sang. L'infection est alors sous contrôle, et n'évolue pas tant que le traitement est bien suivi, ce qui permet de rendre la charge virale indétectable. Cela signifie aussi que la personne ne transmet plus le virus.
Commentaires (2)
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