Matam : Deux morts et deux cas guéris sur cinq confirmés
Après Saint-Louis, où la fièvre de la vallée du Rift est présente dans plusieurs circonscriptions, la région de Matam est aussi touchée par la maladie. En plus de deux décès notés, dont un cas post-mortem, cinq cas ont été enregistrés au niveau des trois départements.
« Le premier cas confirmé a été notifié le 30 septembre 2025, dans le cadre de la surveillance syndromique avec le réseau 4S (Système de surveillance sentinelle syndromique) », au poste de santé d’Agnam, dans le district sanitaire de Thilogne.
Au lendemain de la notification, des investigations ont permis de recenser 308 cas similaires, quatre contacts symptomatiques, un cas suspect détecté dans les registres des PPS (7) durant la période du 1er septembre au 1er octobre.
« Au fur et à mesure des investigations et du suivi des contacts, entre le 3 et le 6 octobre 2025 », relève-t-on, « deux nouveaux cas suspects, avec un un cas arrivé décédé dans un tableau de fièvre, épistaxis et hématémèse ont été identifiés et des prélèvements réalisés ».
Le rapport de la situation de l'épidémie de la fièvre de la vallée du Rift, à la date du 8 octobre, fait état de cinq cas confirmés, dont deux simples dans la région, avec deux cas guéris et un décès. Le décès post-mortem n'ayant pas été enregistré.
En séjour dans la région, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a évoqué le renforcement de la lutte anti-vectorielle, à travers l’activation de la recherche du moustique principal vecteur de la maladie, en suivant sa dynamique et faire de sorte qu’elle soit localisée pour faciliter la lutte contre la maladie.
« La lutte anti-vectorielle occupe une place nodale dans la résilience, car le vecteur est en train de circuler et il va falloir trouver les gîtes larvaires qui sont dans les concessions. Nous conseillons fortement les populations à dormir sous des moustiquaires imprégnées et à utiliser, pour le bétail, des répulsifs pour tuer le vecteur », a-t-il recommandé.
Pour la prévention et la prise en charge, le ministre Ibrahima Sy a insisté sur le renforcement de la surveillance à base communautaire pour détecter les cas simples, avant d’annoncer qu’en matière de prise en charge, les hôpitaux et les centres de santé sont préparés pour recevoir les cas graves, en l’absence de centre de traitement des épidémies (CTE), suivant un protocole déjà établi.
Dans le cadre du plan de riposte, l’autorité de la santé a également ordonné la vaccination du bétail à cause de la transmission du vecteur qui se fait du bétail vers l’humain et la contagion pouvant découler de la manipulation du bétail et des produits comestibles issus des animaux.
Appelant à la vigilance collective, Ibrahima Sy a, au-delà des mesures techniques, vivement plaidé la communication et l’engagement avec la communauté pour réduire la progression de la maladie en sensibilisant les populations sur les modes de transmission de la maladie, les causes ainsi que les facteurs d’exposition et de prévention.
Dans la batterie de mesures annoncées, la région va bénéficier d’un laboratoire mobile de virologie de l’Institut Pasteur de Dakar. L’unité qui sera implantée au niveau de l’hôpital régional de Matam aidera à l’analyse des prélèvements afin d’enclencher les traitements pour une prise en charge précoce des cas.
Commentaires (6)
même pas un message de compassion ! J'oublie que ce sont les populations du Nord qui sont victimes de cette maladie et que pour le MFDC ce ne sont pas des sénégalais
Si Farba qui habite la one donne 1/10 de sa fortune volée la maladie est éragiquée n'est-ce-pas ?
Agnam civol se trouve da le distric sanitaire de thilogne
Glissement de saisie. Le poste de santé de Agnam Civol se trouve bien dans le district sanitaire de Thilogne
La communication reste sur cette maladie
Fièvre de la vallée du Rift
Principaux faits
La fièvre de la Vallée du Rift (FVR) est une zoonose virale qui touche principalement les animaux mais peut aussi toucher l’être humain.
Dans la plupart des cas, l’infection chez l’être humain résulte d’un contact avec du sang ou des organes d’animaux contaminés.
Des infections humaines ont également été observées à la suite de piqûres de moustiques.
À ce jour, aucune transmission interhumaine du virus de la FVR n’a été constatée.
La période d’incubation (l’intervalle entre la contamination et l’apparition des symptômes) est de deux à six jours.
On peut prévenir les flambées chez l’animal en mettant en œuvre un programme durable de vaccination.
Est ce qu'il y a des cas et des morts à Dakar ? L'article de la semaine dernière mentionnait des cas. Il ne faut pas plaisanter avec cette maladie mortelle peut très vite se propager.
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