Au total, une vingtaine d'activités, dont 10 caravanes et 10 causeries ont été réalisées, permettant de toucher 467 personnes dont 397 femmes et 77 hommes, durant la campagne d'Octobre Rose.

Pour le dépistage du cancer du sein, 437 femmes ont bénéficié de la détection du cancer du sein, dont un cas suspect noté puis orienté et quatre cas suivis pour une prise en charge. 

Pour le cancer du col de l’utérus, 447 femmes ont bénéficié d’un dépistage et trois ont présenté des anomalies puis référées pour une prise en charge.

Pour la vaccination contre le cancer du col de l’utérus, 1 130 filles âgées de 9 à 14 ans ont été vaccinées au HPV1 et 483 filles ont bénéficié de la deuxième dose. 

Pour l’offre de service de planification, 59 femmes ont bénéficié de MDA et 93 ont bénéficié de consultations médicales, durant l’édition 2025 de la campagne Octobre Rose, a révélé, samedi, le médecin-chef du district sanitaire, à l’occasion de la cérémonie de clôture des activités.

«La campagne avait pour objectif principal de favoriser la prise de conscience des populations à travers des activités de sensibilisation, mais aussi de soutenir le dépistage précoce du cancer du sein et du cancer du col de l'utérus au niveau de tous les points de prestations du district. La mobilisation et l’abnégation des prestataires de la santé et des acteurs communautaires ont permis, pendant cette campagne, d’obtenir d’importants résultats», a-t-il déclaré  en présence de plusieurs autorités administratives, locales et religieuses. 

 «Octobre Rose, bien plus qu’une campagne, est un moment de ralliement, un appel à l’action, une lueur d’espoir pour toutes les personnes touchées par les cancers en général et par les cancers du sein et du col de l’utérus en particulier», a souligné le docteur Saliou Gningue.

Ce moyen est, selon lui, «l’occasion de promouvoir la détection précoce, la prise en charge et le soutien aux patients atteints de cancer du sein ou de cancer du col de l’utérus, de même qu’aux familles affectées par ces maladies qui constituent de véritables problèmes de santé publique». 

À en le Dr Gningue, «l’État du Sénégal, qui a fait de la lutte contre les cancers une priorité, a consenti beaucoup d’efforts pour prévenir et réduire le poids des cancers sur la population générale, avec un accent particulier pour la prise en charge des femmes».

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