Santé maternelle et infantile : « Un État souverain doit être capable d’assurer la santé de sa population », (Experte)
Dans un contexte mondial marqué par la raréfaction des ressources financières et la baisse de l’aide publique au développement, un dialogue sur l’innovation en santé maternelle et infantile s’est tenu ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar.
Il a rassemblé des acteurs du système sanitaire autour d’un thème central qu’est ‘’Face à la diminution de l’aide internationale et à la rareté des ressources’’. Les participants ont insisté sur la nécessité d’une mobilisation accrue des financements domestiques pour la santé et la nutrition. « Un État souverain doit être capable d’assurer la santé de sa population, même dans un contexte de contraintes économiques », a rappelé le Docteur Ndeye Astou Badiane, rappelant l’urgence d’un engagement politique fort pour garantir la pérennité des acquis.
Plusieurs initiatives ont été présentées comme leviers de changement. Parmi elles, la production de farines locales à base de produits agricoles disponibles, permettant à la fois de lutter contre la malnutrition infantile et de soutenir l’autonomisation économique des femmes.
Les acteurs ont également plaidé pour une approche intégrée associant santé, nutrition et développement économique afin de briser le cycle de vulnérabilité.
Le dialogue a aussi mis en lumière le rôle croissant des assurances santé communautaires et des mutuelles dans la couverture des populations vulnérables. Ces dispositifs, soutenus par l’État et ses partenaires, contribuent à réduire les dépenses directes des ménages et à améliorer l’accès aux soins, notamment pour les femmes enceintes et les enfants.
En parallèle, des programmes d’accompagnement social et économique, tels que les transferts monétaires et les activités génératrices de revenus, ont été salués pour leur impact positif sur la santé des ménages.
La rencontre a également enregistré la présence remarquée de l’association des journalistes en Santé et Développement(AJSPD) sous la présidence d’Eugène Kaly. Ce dernier a rappelé le rôle essentiel des médias dans la promotion de la santé publique et dans la sensibilisation des populations sur les enjeux liés à la santé maternelle et infantile. Il a souligné que l’engagement de ses journalistes spécialisés contribue à renforcer la redevabilité des décideurs, à valoriser les initiatives locales et à favoriser un débat public constructif autour des politiques de santé.
Cette rencontre organisée par Global Health Strategy, en partenariat avec Ejicom, et l’Association des Journalistes en Santé et Développement a également mis en avant de nouvelles approches pour renforcer la souveraineté sanitaire du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest.
Commentaires (8)
On pays doit être dans l’anticipation et la résolution des problèmes
Faux en amérique.
Les journalistes de la santé, .... hihi , laissez moi rire cette catégorisation vise à en faire des journaliste qui dépendent des ONG et autres organisations qui ont u programme bien défini et qui promeuvent par exemple les méthodes contraceptives qui apportent avec elles leur lots de cancer du seins et de l'utérus, et finiseent par streriliser nos femmes,... Demandez à celles qui ont des Fibromes et aller voir ce qu'en est à l'rigine.
Journaliste, il ets difficile d'étre indépendant mais sachez que la propagande passera par vous.
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