Santé mentale, prévention et gouvernance : Les autres grandes inquiétudes des députés
Au cours de l'examen du budget 2026 du Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, les parlementaires ont soulevé plusieurs autres inquiétudes majeures concernant la santé mentale, la prévention et la gouvernance du secteur. Le budget, en cours d’examen ce jeudi 4 décembre 2025, est orienté sur trois programmes prioritaires.
La santé mentale demeure un parent pauvre du système de la santé, avec un nombre très limité de spécialistes et de lits d’hospitalisation.
Un plaidoyer fort a été formulé en faveur du centre hospitalier psychiatrique de Thiaroye pendant l’examen du budget. Sur le plan pharmaceutique, les députés ont dénoncé l’exercice anarchique de la médecine traditionnelle, la prolifération des dépôts illégaux de médicaments et la vente de produits de la rue, exigeant des mesures fermes.
En matière de prévention, ils ont recommandé davantage de moyens pour lutter contre les maladies non transmissibles (diabète, hypertension, cancer), une intensification de la sensibilisation à la vaccination, notamment en milieu scolaire, une meilleure dotation en moustiquaires dans les zones touchées par le paludisme, comme la commune de Sadio (Mbacké).
Un appel à une gouvernance plus proche du terrain
Enfin, les parlementaires ont exhorté le ministre à renforcer le dialogue avec les syndicats du secteur pour prévenir les grèves, à améliorer la collaboration avec les collectivités territoriales et à faire preuve de plus de réactivité face aux interpellations de l’Assemblée.
Si le budget du ministère de la Santé affiche une hausse sur le papier, les députés estiment que les véritables défis restent dans la mise en œuvre, l'équité territoriale et l’amélioration concrète du vécu des patients.
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