Le cœur artificiel construit par Carmat implanté pour la première fois le 18 décembre 2013.
L'opération aurait été réalisée par le Pr Daniel Duveau, chef honoraire de service de chirurgie thoracique de l'hôpital, qui avait déjà assisté à la première intervention en décembre, à l'hôpital Pompidou, à Paris. Rien n'a filtré de cette opération ni de l'identité du patient, mais « tout se serait très bien passé », note le quotidien.
Interrogé par l'Agence France-presse, le CHU de Nantes s'est refusé à tout commentaire, renvoyant vers le fabricant et concepteur du cœur, la société française Carmat. Cette dernière n'a pas souhaité faire de déclaration.
En mars, la société Carmat avait jugé la première implantation « probante », car le critère de succès retenu était la « survie à trente jours ». Selon le concepteur du projet, le Pr Alain Carpentier, la mort du premier patient n'était pas « liée à une complication du malade, ni au principe fondamental de cette prothèse qu'est l'emploi de matériaux biocompatibles pour limiter la formation de caillots et le risque de thrombose ». M. Carpentier parlait alors d'un « court-circuit » qui aurait « entraîné un arrêt cardiaque identique à celui que peut présenter un cœur naturel pathologique ».
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