Année scolaire 2025-2026 : Tivaouane veut une rentrée des classes apaisée et effective dès le 8 octobre
Malgré un manque criant d’infrastructures et de professeurs, Tivaouane souhaiterait réussir une rentrée scolaire apaisée et effective dès le 8 octobre prochain, date fixée pour la reprise des cours. C'est du moins le vœu exprimé par les autorités administratives, les collectivités territoriales, les services techniques et les acteurs de l’éducation, lors d'une rencontre tenue à la préfecture.
L’accent a été mis sur la nécessité d’une mise à disposition à temps du matériel didactique et pédagogique. Les autorités ont insisté sur l’importance de l’implication des parents d’élèves, pour que le slogan « Oubi Tay, Jang Tay » se traduise concrètement au niveau des établissements.
Lors des débats, plusieurs difficultés persistantes ont été soulevées autour de la « faible réussite aux concours nationaux, des dysfonctionnements dans certains comités de gestion, du manque d’entretien des infrastructures et de la faible mobilisation des parents d’élèves ».
Des recommandations ont été formulées, autour notamment de la systématisation de la levée des couleurs chaque premier lundi du mois, du renforcement de la communication entre l’IEF et les collectivités territoriales, de l' engagement accru des élus, notamment après le retrait de la coopération japonaise (JICA) ».
Une occasion pour la directrice du Centre de formation professionnelle (CFP) de Tivaouane de dénoncer la présence d’un garage non conforme installé près de son établissement, avec de sérieuses nuisances. Entre autres préoccupations, les syndicats qui ont réclamé le respect des engagements de l’État, notamment la régularisation des enseignants “décisionnaires”, avertissant d’un risque de grève en cas de non-satisfaction.
Le proviseur du lycée Cheikh Mbaye, lui, a qualifié de « catastrophique » la situation de son établissement. Il évoque un déficit d’infrastructures, un manque criant de professeurs, l’absence d’enseignants de mathématiques et un accès quasi nul à Internet ». Pour sa part, le proviseur du lycée Ababacar Sy, Idrissa Niang, a déploré les nuisances causées aux motos Jakarta aux heures de pointe, ainsi que la faible participation des parents : à peine une centaine aux réunions pédagogiques pour plus de 2 000 élèves.
L’IEF de Tivaouane, Issa Ndior, a salué l’interdiction des téléphones portables dans les écoles, jugée efficace pour limiter la tricherie. Et surtout d'insister sur la rigueur dans la prise en charge des enseignants malades, la validation des postes vacants, avant d'annoncer la transmission au Ministère d’un dossier de construction d’un collège franco-arabe. Aussi d'appeler à un engagement renforcé des maires et des enseignants pour améliorer l’enseignement des mathématiques perçu tel un levier essentiel du développement durable.
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