ZIFFA 2025: La Casamance s’invite dans le cercle des grands festivals de cinéma
Du 12 au 15 novembre 2025, la ville de Ziguinchor deviendra l’épicentre du cinéma africain, à l’occasion de la toute première édition du Ziguinchor International Film Festival And Animation (ZIFFA), annonce un communiqué des organisateurs. Une initiative portée par le photographe, réalisateur et promoteur culturel Babacar Ba. Ce dernier ambitionne de faire du festival un rendez-vous incontournable du 7e art africain, entre création, formation et développement territorial.
Dans un contexte où les films africains gagnent en visibilité mondiale, notamment grâce aux plateformes de streaming et à leur reconnaissance dans les plus prestigieux festivals internationaux, le ZIFFA entend saisir cette dynamique porteuse pour valoriser les talents du continent et renforcer l’attractivité culturelle de la Casamance.
Le ZIFFA se veut ainsi à la fois festival de films de fiction, marché professionnel et laboratoire de formation, avec l’ambition de stimuler l’industrie cinématographique locale et régionale.
Le festival s’inscrit dans la continuité du travail mené depuis près de dix ans par l’association Fotti Cultures, spécialisée dans la formation au cinéma. À l’image de son ADN, le ZIFFA propose en amont des formations intensives de 12 jours à destination des jeunes professionnels, encadrés par des formateurs nationaux et internationaux. Un atelier spécifique de stop motion sera également proposé à la jeunesse locale.
Commentaires (3)
Bravo pour l'initiative :il faut travailler fort pour faire de cet événement culturel une réussite pour qu'il devienne un RDV important pour la culture sénégalaise et africaine
Grand festival, laissez moi hurler de rire 😂
C'est bien mais Ziguinchor a plutôt besoin d'un grand programme agricole pour sortir la région de la pauvreté.
Les jeunes passent leurs temps à boire du thé, à jouer au football, à faire du kankourang et à organiser des soirées dansantes. Zéro emploi...
Six à cinq mois de pluies mais les jeunes ne veulent pas d'investir dans l'agriculture, ce sont les jeunes d'autres régions ou des pays frontaliers que l'on rencontre dans la brousse.
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