Analyse de la situation au sommet — enjeux, acteurs et risques (Par Alioune DRAMÉ )
Ce conflit dépasse largement les personnalités individuelles, peut être même insignifiantes, de Abdourahmane Diouf et Mimi Touré : il révèle des enjeux structurels, des intérêts enracinés et des menaces potentielles pour l’État de droit et la souveraineté nationale.
Qui a intérêt à une rupture entre le Président (PR) et le Premier ministre (PM) ?
• Acteurs politiques traditionnels : partis et élites qui ont tiré avantage du régime ancien et qui considèrent l’affirmation d’un nouvel équilibre comme une menace pour leur réseau d’influence et leurs revenus politiques.
• Intérêts économiques et affairistes : groupes liés à l’ancien régime ou à des marchés publics susceptibles de perdre l’accès aux ressources s’ils ne retrouvent pas leur position.
• Acteurs vulnérables aux poursuites : ces personnes épinglées par des audits ou des enquêtes judiciaires qui craignent des conséquences et ont intérêt à déstabiliser un gouvernement qui vise la transparence.
• Intérêts internationaux et institutions : acteurs étrangers ou institutions financières qui peuvent estimer leurs positions remises en cause par des changements vers davantage de souveraineté économique ; nos choix politiques nationaux peuvent entrer en tension avec leurs priorités.
Le « nouvel ordre mondial » dont l’agenda au Sénégal a été brutalement bousculé, stoppé et qui risque d’être métamorphosé constitue un enjeu supplémentaire. Le FMI, outil majeur de cet ordre, est touché : la reconnaissance d’une dette cachée — suite à la pression exercée par Ousmane SONKO et son équipe — les a amenés à assumer une part de responsabilité, ce qui représente pour eux une épine douloureuse qu’ils ne doivent pas laisser passer.
Pourquoi maintenant ?
• Une période de stabilisation économique et institutionnelle réduirait la marge de manœuvre de ceux qui veulent reprendre pied. La baisse récente des coûts de l’électricité et du carburant annoncée par le PM, la reconnaissance par le FMI de la dette « cachée », le succès des trois ou quatre appels à l’emprunt obligataire lancés et toutes les conventions signées par les autres grandes puissances (Chine, Japon, Turquie, etc.) sont des facteurs annonciateurs de cette période de stabilisation économique.
L’accélération des tensions peut être perçue comme un moyen pour certains de regagner de l’influence avant que des réformes structurelles ne se consolident.
Signaux et éléments à remarquer :
• Narratifs médiatiques récurrents visant à discréditer des figures publiques — notamment notre leader Ousmane Sonko — sans preuves vérifiables, sans arguments factuels et sans objectivité.
• Initiatives politiques parallèles cherchant à fragmenter une base électorale ou à créer des lignes de fracture régionales et communautaires, émanant tant de l’opposition que d’alliés ou de certains membres du PASTEF.
• L’indépendance supposée des institutions, comme la justice, qui n’a pas changé ni dans la forme ni dans le fond et reste silencieuse face aux grandes attentes des Sénégalais.
• Cette partie de la presse qui réclame sa liberté mais est rattrapée par ces pratiques financières douteuses et des lignes éditoriales compromises par la corruption.
Comment procèdent-ils pour créer la rupture du tandem ?
• Instrumentaliser des politiciens comme ceux que j’ai cités au début;
• user et abuser d’une injustice déguisée en justice ;
• soutenir, médiatiser et promouvoir toutes les initiatives divisionnistes, séparatistes ou opposantes à Ousmane Sonko ; comploter contre lui ;
• manipuler de l’intérieur pour créer une fracture ouverte ; tenter d’isoler le Président, de l’influencer par tous les moyens, de flatter son ego et lui offrir des garanties concrètes. Ils peuvent mobiliser des ressources influentes,(Macron, Umballo, Kagame, les pions de Macky au Palais…) y compris des appuis internationaux.
Dans ce contexte, l’attitude responsable des CITOYENS aspirant au changement est de se mobiliser pour la protection du Projet. Ce projet de transformation pour un Sénégal souverain, juste et prospère, porté par le Président Ousmane SONKO et son candidat Bassirou Diomaye FAYE.
Il faut sauver le tandem. Et si on n’y arrive pas, il faudra rester sur le Projet…
Le Projet c’est Ousmane SONKO.
Alioune DRAMÉ,
Patriote
Commentaires (7)
Personne n’est indispensable dans ce pays! Sénégal kou ko nara tale yay takeu!!
Vive la République
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