Crise dans les médias : Le SYNICS et la CJRS tirent la sonnette d’alarme
Dans un communiqué conjoint publié ce vendredi 7 novembre 2025, les deux organisations alertent sur une situation « préoccupante » au sein de plusieurs organes de presse du pays, engagés ou sur le point de l’être dans des procédures de réorganisation interne.
Ces mesures, souvent justifiées par des difficultés économiques, ont déjà conduit, selon le communiqué, à « des réductions de salaire, des licenciements » et à une « aggravation des retards de paiement » dans certaines rédactions. Des dérives qui, si elles se poursuivent, risquent de « porter gravement atteinte à la stabilité des entreprises de presse, à la qualité du travail journalistique et au moral des professionnels du secteur ».
Conscients des défis structurels auxquels fait face la presse sénégalaise, le SYNPICS et la CJRS réaffirment leur « attachement indéfectible à la défense des droits des travailleurs » et à la promotion de « conditions de travail décentes et équitables ». Les deux organisations apportent leur « soutien plein et entier » aux journalistes, techniciens et agents de médias touchés par ces difficultés, et en appellent à la responsabilité collective pour préserver la cohésion et la dignité de la profession.
Elles exhortent également les dirigeants de médias à privilégier le dialogue social et la concertation avant toute décision susceptible d’impacter les emplois ou les conditions de travail. Les syndicats interpellent aussi les ministères du Travail et de la Communication, les invitant à veiller au respect strict des droits des travailleurs, conformément aux lois et conventions en vigueur.
Pour le SYNPICS et la CJRS, la sauvegarde du pluralisme médiatique et de la liberté de la presse passe par la protection du capital humain, véritable pilier de toute entreprise d’information. Ils appellent enfin à un engagement collectif, solidaire et responsable de l’ensemble des acteurs du secteur, afin d’éviter une crise sociale qui fragiliserait encore davantage le paysage médiatique national.
Commentaires (7)
Lan laniou beug? si vous ne pouvez gérer vos entreprises fermez les ou vendez les et arrêtez de nous emmerdez, soff gnen Han! En plus ils ne font que desinformer, ils ont perdu toute crédibilité, les citoyens ne perdent plus leur temps avec eux... La presse est malade, contaminée par des journalistes alimentaires indignes prêt à vendre leur descendance pour 2 sous... Wasalam
Ouf, pour une fois j'entends pas aide à la presse. Vous avez été infiltrés par une mafia qu'il vous appartient de chasser.
Cette presse alimentaire infestée de chroniqueurs faussaires spécialiste en mensonge et manipulation
Le gouvernement devrait rendre publique la liste des Organes de presse qui sont en règle et leur donner leur subvention.
''Entre un pays sans presse et un pays sans gouvernement, je choisis un pays sans gouvernement'' disais Thomas Jefferson 3e Président des Etats Unis. Les démocrates connaissent l'importance de la presse dans l'éveil des consciences. Mais les dictateurs eux détestent la presse parce qu'ils ne veulent pas qu'on parle de leur gouvernance ni qu'on les critique. Je pense que le Sénégal n'est pas encore une dictature: Validons la liste des organes de presses officiels et donnons le le Fonds d'appui. Parce dans tous les pays la presse est soutenu au nom du service public de l'information.
FRanchement, on s'en fout des problèmes de la presse. Elle n'est là que pour sa gueule. Des journalistes alimentaires qui ne font que désinformer et diffamer.
Ils payent les impôts, ils respectent la loi, s'ils ne peuvent pas, qu'ils ferment boutique.
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