Pavillon spécial : Farba Ngom évacué d’urgence à ...
Dans son édition de ce vendredi 5 décembre, L'Observateur informe que Farba Ngom a de nouveau été extrait de sa cellule jeudi. Après une première évacuation à l'hôpital Principal, le maire des Agnam a cette fois été transporté d’urgence à l’Hôpital militaire de Ouakam, où il a été admis pour une alerte neurologique grave, souligne le quotidien du Groupe Futurs Médias.
La même source, citant des proches du détenu malade, précise qu'il a été conduit à l’hôpital comme un patient « au bord de la rupture » et y a passé tout l’après-midi et la soirée.
Depuis l’étranger, son avocat, Me Baboucar Cissé, tire la sonnette d’alarme. Contacté par L'Observateur, il estime que maintenir son client en détention relève désormais d’un risque mortel, chaque nuit sans soins adéquats pouvant être fatale (un « pari létal »).
La robe noire dénonce également les conditions du Pavillon spécial, où Farba Ngom a été transféré. Me Cissé affirme que ce service hospitalier, autrefois rattaché à l’Hôpital Aristide Le Dantec, est devenu depuis la fermeture de l'hôpital, un « désert sanitaire », voire un « véritable mouroir » pour les détenus nécessitant une prise en charge médicale.
--
Commentaires (67)
Affichage des 50 commentaires les plus récents.
Cela dit, les juge, Procureur et responsables politiques qui le maintiennent en détention malgré les avis médicaux prendront leurs responsabilités.
mais ca ne m'étonne pas ca fait un bout e temps que je lis tes interventions nulles et sans logiques tu fais parti des talibés et fanatiques de sonko et qui dit fanatique écarte la logique et met a la place la soumission.
heureusement il y a les reseaux sociaux pour permettre des gens comme toi d'avoir un semblant de vie parce que j'en doute si dans la vie réelle tu dois avoir une existence utile pour la société. un soit disant africain qui applaudit ou valide quand les autres insultes tes propres fréres tu ne peux étre fanatique de sonko pour le faire. tu dois étre un descendant des noirs américains qui vendaient leurs propres fréres pour simplement mangeaient a la méme table du maitre blanc.
Je suis outré, comme certainement beaucoup de sénégalais sur tout ce qui se dit autour du pavillon spécial de l’ex Dantec. Pourquoi le pavillon spécial et pas les hôpitaux de manière générale. Un prisonnier « malade » a-t-il plus de droits qu’un pauvre sénégalais honnête et sans grands moyens ? L’actualité peut nous laisser le croire.
Autour du scandale qui a éclaboussé l’hôpital de N’diarème, on ne s’est indigné que du côté pile de l’histoire, c’est-à-dire ce qui s’est passé à l’intérieur de la structure. Tout le monde y est allé de son indignation et on peut le comprendre car le sénégalais veut se définir comme ayant du cœur. Moi-même, je ne me suis pas gêné pour dire tout le bien (second degré !) que je pense du personnel de cet hôpital et je n’y reviendrai pas. Je n’en oublie pas, pour autant, que la justice se dit dans les tribunaux et non sur un forum, aussi populaire soit-il.
Jusqu’ici, personne n’a abordé le côté face du drame et pourtant il existe bel et bien. Je peux aussi comprendre qu’on veuille l’occulter car il nous renvoie en pleine face notre hypocrisie collective.
Une fois éconduite de la maternité, la dame est dehors et y accouche toute seule, sans assistance (en tout cas médicale). Dehors, au Sénégal, cela signifie foule, particulièrement aux abords des hôpitaux. Dans cette foule, personne n’a eu le réflexe humain d’oser entrer dans l’hôpital pour dire ce qui se tramait comme drame devant la porte d’une maternité ? Même si on vous refuse d’entrer, le gardien à la porte doit être relié aux services pour alerter en cas d’urgence. Pour avoir du cœur comme nous voulons le faire croire, nous avons simplement choisi de ne pas avoir des yeux, ce qui est un préalable.
Avoir du cœur, c’est refuser d’accepter l’inacceptable qui se déroule sous nos yeux et le dire.
Autre chose m’indigne aussi : on a l’impression que la dame était toute seule, non accompagnée sinon l’accompagnateur aurait quand même pu aller dire ce qui se tramait comme drame. Ce n’est pas de l’intelligence, c’est simplement un réflexe humain. Le pire, c’est que le géniteur de l’enfant, lui, on se demande s’il existe. Quand je peux faire un enfant à une dame, je peux, à minima, l’accompagner pour mettre au monde l’enfant qui est de moi.
Si l’attitude de l’hôpital et de son personnel relève d’une somme d’incompétences individuelles, celle de la foule du dehors, elle, pointe une culture reposant sur une hypocrisie collective : la vôtre, la mienne, la nôtre. Cette culture, nous l’avons acquise avec le temps, elle ne figure pas dans notre héritage.
À 66 ans, j’ai encore des souvenirs d’enfance plein la tête et dans lesquels, quand une femme devait accoucher, ce n’était pas forcément quelqu’un de sa famille qui l’accompagnait à la maternité, une voisine se dévouait pour cela. Et dans nos maternités on ne vous refusait pas le soin, même si on n’avait plus qu’une natte à vous proposer après. C’est vrai qu’une natte ou un matelas posé par terre ça le fait plus, alors on préfère vous chasser et vous laisser négocier avec la mort. Puisque nous voulons coûte que coûte condamner les coupables, n’oublions pas de manger notre part de l’infecte gâteau que nous avons préparé.
Mais il est blanc comme neige !
Regardez sa photo, il est aussi noir de l’intérieur que de l’extérieur.
Ma famille est triplement victime de ce déchet humain.
Oui je suis d'accord qu'on le juge maintenant plutôt que de tergiverser.
Pas de traitement de vip pour un voleur de milliard
Celui qui nous éloigne de la tentation de prendre ce qui ne nous appartient pas et de mal finir
Lui qui a transformé ce pays en jungle livré à des prédateurs ?
C’est lui qu’il faut inculper et arrêter
Méritons nous réellement de nous prendre pour des humains
Participer à la Discussion
Règles de la communauté :
💡 Astuce : Utilisez des emojis depuis votre téléphone ou le module emoji ci-dessous. Cliquez sur GIF pour ajouter un GIF animé. Collez un lien X/Twitter ou TikTok pour l'afficher automatiquement.