Détournement de Mineure et Attentat à la Pudeur avec violence: 2 ans de prison ferme requis contre le maçon M. Diakhaté
Le maçon M. Diakhaté, 30 ans, est poursuivi pour détournement de mineure et attentat à la pudeur avec violences. Il est accusé d'avoir conduit la fille A. Mbaye, 17 ans, dans sa chambre à Mbour 1 (Thiès) puis commis des actes sexuels sur elle.
A l'origine, les deux s'étaient croisés au rond-point Nguinth. Tombé sous le charme de la fille A. Mbaye, le maçon M. Diakhaté l'a abordée puis convaincu d' aller ensemble dans sa chambre, prétextant qu'il allait lui offrir un repas. Le maçon a conduit cette fille dans sa chambre à deux reprises et l'aurait forcée pour commettre des actes sexuels sur elle. Et quand les parents de la mineure ont découvert ces faits, ils ont saisi la police d'une plainte contre M. Diakhaté pour détournement de mineure et attentat à la pudeur avec violences. Le mis en cause sera ensuite arrêté et placé sous mandat de dépôt.
A la barre du tribunal des flagrants délits de Thiès, la fille a déclaré que le prévenu l'a conduite à deux reprises dans sa chambre. Elle a annoncé que pour la première fois, le maçon lui a servi de la boisson avant de commencer à lui faire des avances dans le but d'entretenir des rapports sexuels. Elle a fait savoir que quand elle a voulu refuser, M. Diakhaté l'a menacée puis giflée avant de la déshabiller. La fille a ajouté que le prévenu voulait la penetrer mais son son sexe était étroite. La victime a souligné que c'est quand elle est partie pour la deuxième fois chez le maçon que l'affaire a éclaté.
Civilement responsable, son frère B. Mbaye a signalé que la fille a une fois passé la nuit chez le maçon M. Diakhaté.
Le prévenu a contesté les faits. "Je n'ai jamais commis un acte sexuel sur elle. Je l'ai aimé quand je l'ai croisée au rond-point Nguinth et j'ai voulu l'épouser. Je l'ai ensuite conduite chez moi pour la présenter à ma mère. Dans ma chambre, je lui ai servi de la boisson et on s'était contenté de discuter", a déclaré l'accusé.
Le procureur de la République a souligné que le certificat médical du gynécologue a attesté que la victime n'a pas été sexuellement pénétrée mais que son sexe a subi des contacts physiques. Il a ainsi estimé le prévenu coupable et a requis 2 ans de prison ferme.
Le jugement est attendu prochainement pour statuer sur la culpabilité du prévenu face aux accusations de détournement de mineure et attentat à la pudeur avec violences.
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