À moins d’un an des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar-2026, le Sénégal poursuit sa montée en puissance dans l’organisation de ce rendez-vous historique sur le sol africain.

C’est dans cette perspective que président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), Witold Bańka a effectué une visite à Dakar. Le Polonais a échangé avec la ministre de la Jeunesse et des Sports, Khady Diène Gaye, ainsi qu’avec de jeunes athlètes sénégalais. Pour Witold Bańka, cette visite dépasse le simple cadre protocolaire. Elle marque l’importance stratégique accordée au projet antidopage sénégalais à l’approche des JOJ 2026.

« Le Sénégal est une grande nation sportive et cet événement aura un impact positif. Mais il ne s’agit pas seulement des JOJ. Il y aura un avant et un après. Le véritable héritage, c’est de faire du Sénégal un pays pionnier dans la lutte contre le dopage», a-t-il déclaré en conférence de presse.

Le président de l’AMA a salué, par ailleurs, les avancées déjà réalisées. «Il n’y a pas de problème particulier ici. Le pays est déjà bien avancé. Mais on peut toujours faire mieux. Il faut augmenter le budget dédié à la lutte antidopage, renforcer le nombre de contrôles et s’appuyer sur des experts, plutôt que sur des bénévoles», recommande-t-il.

Le président de l’AMA renvoie à la plateforme ADEL, un outil en ligne permettant aux athlètes, entraîneurs, journalistes ou officiels de se former sur les questions liées au dopage, d’obtenir des certificats et d’accéder à des contenus en libre accès. « Les athlètes n’ont plus d’excuse. Ils ne peuvent plus dire qu’ils ne savaient pas. L’information est là, accessible à tous. C’est leur responsabilité de s’informer», conclut-il.