Interpellation et arrestation : attention à ne pas confondre !
Les mots se ressemblent mais ils ne veulent pas dire la même chose. En fait, les termes interpellation et arrestation, qui reviennent souvent dans les chroniques judiciaires et les affaires de police ou de la gendarmerie, sont souvent utilisés à tort comme des synonymes. Pourtant, sur le plan juridique, leur différence est bien réelle.L’un précède l’autre, et leurs implications ne sont pas les mêmes.
Selon le journaliste Daouda Mine, l’interpellation correspond à une étape préliminaire de la procédure.
« Dès l’interpellation, vous n’êtes pas en état d’arrestation. Vous gardez votre téléphone, vos affaires personnelles, et vous conservez vos droits », a-t-il expliqué au cours d’une formation des journalistes chroniqueurs judiciaires sur le thème de "La responsabilité des médias dans la diffusion de l'information judiciaire", organisée par le Forum du justiciable (FJ) en partenariat avec le COSCE et l’ONG 3D, dans le cadre du projet Saxal Jamm
Autrement dit, cet acte permet aux forces de l’ordre de retenir une personne pour vérification ou audition, sans pour autant la placer en garde à vue. La personne interpellée reste libre, tant qu’aucune mesure coercitive n’a été décidée à son encontre.
«L'interpellation, c'est la phase d'avant-arrestation »
L’arrestation, elle, marque le moment où la liberté est retirée à l’individu. À partir de cet instant, des mesures de sécurité strictes sont appliquées. « Lorsque vous êtes en position d’arrestation, on vous enlève la ceinture, les chaussures, le téléphone. Vous êtes désormais sous le contrôle de la loi », précise Daouda Mine.
Cette étape officialise le statut de la personne arrêtée, désormais placée en garde à vue ou en détention. Ses droits sont encadrés par la loi, et elle est mise à la disposition de la justice.
Le chroniqueur judiciaire de faire comprendre que cette distinction entre ces mots est capitale pour le bon fonctionnement de la procédure pénale et le respect des droits des citoyens. «L'interpellation, c'est la phase d'avant-arrestation. On peut être interpellé sans être arrêté, mais on ne peut pas être arrêté sans avoir été interpellé », fait-il savoir.
Commentaires (4)
Le nouveau agrégé du Droit. Il plane sur tout le monde sans grande humilité notée.
Pendant qu'on parle des personnes le peuple sénégalais est sous la menace du grand remplacement.
Nous sommes envahi par les peuls fouta.
Des personnes sans culture de la famille entrent dans notre pays par milliers tous les jours et sont de vrais usines à enfants.
Autorités de ce pays réveillez vous!!!
Le Sénégal cours à sa perte.
Notre politique par rapport à la Guinée doit être claire: Même si un guinéen est né ici il doit pas avoir la nationalité sénégalaise, vu la facilité avec laquelle Ils entrent dans notre pays. Sinon ce serait le suicide collectif.
LA TRAHISON SUPRÊME.
Ce monsieur là est un faiseur de malin qui ne maîtrise rien dans le droit. Je l'ai démystifié le jour où il a défendu que le délit de "corruption à la jeunesse" n'existe pas dans le code pénal sénégalais. Avant d'être déshabillé en direct par un avocat sur le plateau tv où il officiait.
Pour cette différence entre les deux termes, il a juste copié ChatGPT sic.
Il y a aussi la différence entre forces de l'ordre (lorsque les services de sécurité sont en opération de maintient de l'ordre) et forces sécurité (dans les cas de convocations, d'audition, enquête, surveillance du territoire nationale).
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