Des entraînements au viol : la fille de 16 ans dénonce son coach de volley, les détails choquants de son récit de cinq feuilles
I. Sow, informaticien et coach de volleyball, a été déféré au parquet du tribunal de Dakar, mercredi dernier. Arrêté la veille, ce jeune homme de 34 ans est poursuivi pour viol sur mineure, détournement de mineure et corruption de la jeunesse. Il est l’objet d’une plainte du père de sa victime présumée, A. S. Dièye, 16 ans.
Intrigué par le silence bruyant de sa fille à son retour de son entraînement de volley, qui a duré plus longtemps que prévu, le 27 juillet dernier, le plaignant s’est rendu au commissariat de la Médina dès le lendemain pour alerter les policiers. Ces derniers convoquent l’adolescente, mais se heurtent à un mur : la victime présumée ne pipe mot.
L'arrivée au commissariat de sa mère, qu’elle craindrait particulièrement, changera la donne. A. S. Dièye décide alors de passer à table. Mais, seulement par écrit. «Elle couche son récit sur cinq bouts de papier, décrivant avec précision la chambre où les faits se seraient déroulés et affirmant que I. Sow est le premier homme avec qui elle a eu un rapport sexuel», rapporte L’Observateur, qui raconte cette histoire dans son édition de ce lundi.
L’adolescente affirme que Sow l’avait conviée à une séance d'entraînement le 27 juillet. Après les cours de volley, poursuit la jeune fille, le coach l’invite chez lui. Les lieux sont déserts. A. S. Dièye et son hôte s’installent dans le lit. «Quelques minutes de flirt plus tard, le coach passe à l’étape supérieure, détaille L’Observateur, reprenant le témoignage écrit de la victime présumée. Il aurait déshabillé sa jeune invitée et abusé d’elle. Surprise et tétanisée, cette dernière ne parvient pas à crier.»
Les enquêteurs débarquent au domicile du mis en cause, à la Gueule Tapée. Ils constatent une correspondance entre la réalité sur place et la description des lieux faite par la jeune volleyeuse, révèle le quotidien du Groupe futurs médias.
De plus, poursuit la même source, les résultats de l’examen gynécologique requis par les policiers révèlent une défloration et des déchirures hyménales. Aussi, indique le journal, en explorant le téléphone du suspect, les enquêteurs tombent sur des «messages explicites» de l’informaticien envoyés à la jeune fille.
Confronté à ces éléments, I. Sow reconnaît les échanges de messages salaces, mais nie avoir entretenu un rapport sexuel avec A. S. Dièye. Pour espérer échapper à la prison, il devra sans doute se montrer convaincant face au procureur.
Commentaires (12)
Que rebeuss éduque ce gus
la presse, surtout occidentale, relaye souvent des cas de viols chez les jeunes sportives
la gymnaste americaine médaillée olympique
j ai assisté à un procés à pikine guediaweaye où le coach violent les garçons d une équipe de football
protégeons les enfants
que ce violeur soit chartré
mieux vaut prévenir que guérir
Bienvenu a rebeuss cher coach xamoléne majeur ak mineur
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