Basé à Dakar, au Sénégal, depuis quelques années, l’artiste musicien, Mao Otayeck, auteur de Yeredon, son premier album solo sorti en juin, est l’unique candidat ivoirien au Prix Découverte RFI où il figure parmi les dix finalistes de l’espace francophone. Avant la délibération finale du jury, le 16 septembre prochain, le public est mis à contribution jusqu’au 14 septembre, aux fins de choisir par un vote en ligne le candidat de leur préférence. A ce concours de la radio française qui révéla de grands noms, Mao est un candidat sérieux car il affiche des états de services à faire pâlir plus d’une star. En effet, se définissant lui-même comme un «Artiste tout terrain», Mao a collaboré avec de grands noms de la musique sur le plan mondial avant de prendre, aujourd’hui, les devants avec Yeredon. Son style qu’il définit comme du «Rock mandingue», est un patchwork sonore délirant. En Côte d’Ivoire, Mao Otayeck a été, pendant dix ans, de 1993 à 2003, le chef d’orchestre et guitariste du Solar System d’Alpha Blondy. Bien avant l’aventure avec Blondy, c’est avec le malien Cheick Tidiane Seck, musicien renommé d’Afro-jazz, qu’il débute, à Paris, sa carrière professionnelle aux côtés du tout aussi talentueux Tony Allen, l’ex-batteur du père de l’Afro-beat, Fela Kuti. Les critiques reconnaissent à Mao un style éclectique. Lui qui, dès l’âge de 9 ans, joue aussi bien de l’Afro-jazz, du reggae, du rock, du funk que des styles latino et caribéens. Aussi va-t-il laisser ses empreintes de guitariste, d’auteur-compositeur et d’arrangeur sur divers albums de différents artistes à travers le monde. Au point d’être coopté par le légendaire Steve Wonder qui, après l’écoute de Renewal, composé et interprété par Mao et chanté en wolof et en anglais, sollicite le musicien d’origine libanaise né en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui finaliste du Prix Découverte RFI, Mao Otayeck veut donner à sa musique une large ouverture. Yeredon qui signifie «Se connaître soi-même» en malinké, combine styles pop, reggae, soul, rythmes mandingues et est chanté en wolof, en français, en anglais et en bambara. Rémi Coulibaly pour 100pour1000culture.com
Auteur: politicosn et 100pour1000culure Publié le: Dimanche 12 Septembre 2010
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Basé à Dakar, au Sénégal, depuis quelques années, l’artiste musicien, Mao Otayeck, auteur de Yeredon, son premier album solo sorti en juin, est l’unique candidat ivoirien au Prix Découverte RFI où il figure parmi les dix finalistes de l’espace francophone. Avant la délibération finale du jury, le 16 septembre prochain, le public est mis à contribution jusqu’au 14 septembre, aux fins de choisir par un vote en ligne le candidat de leur préférence. A ce concours de la radio française qui révéla de grands noms, Mao est un candidat sérieux car il affiche des états de services à faire pâlir plus d’une star. En effet, se définissant lui-même comme un «Artiste tout terrain», Mao a collaboré avec de grands noms de la musique sur le plan mondial avant de prendre, aujourd’hui, les devants avec Yeredon. Son style qu’il définit comme du «Rock mandingue», est un patchwork sonore délirant. En Côte d’Ivoire, Mao Otayeck a été, pendant dix ans, de 1993 à 2003, le chef d’orchestre et guitariste du Solar System d’Alpha Blondy. Bien avant l’aventure avec Blondy, c’est avec le malien Cheick Tidiane Seck, musicien renommé d’Afro-jazz, qu’il débute, à Paris, sa carrière professionnelle aux côtés du tout aussi talentueux Tony Allen, l’ex-batteur du père de l’Afro-beat, Fela Kuti. Les critiques reconnaissent à Mao un style éclectique. Lui qui, dès l’âge de 9 ans, joue aussi bien de l’Afro-jazz, du reggae, du rock, du funk que des styles latino et caribéens. Aussi va-t-il laisser ses empreintes de guitariste, d’auteur-compositeur et d’arrangeur sur divers albums de différents artistes à travers le monde. Au point d’être coopté par le légendaire Steve Wonder qui, après l’écoute de Renewal, composé et interprété par Mao et chanté en wolof et en anglais, sollicite le musicien d’origine libanaise né en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui finaliste du Prix Découverte RFI, Mao Otayeck veut donner à sa musique une large ouverture. Yeredon qui signifie «Se connaître soi-même» en malinké, combine styles pop, reggae, soul, rythmes mandingues et est chanté en wolof, en français, en anglais et en bambara. Rémi Coulibaly pour 100pour1000culture.com
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