Lors du Conseil des ministres du 22 octobre 2025, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les grandes orientations du budget 2026, soulignant la nécessité d’une relance économique capable de répondre à des attentes sociales fortes. Dans un contexte marqué par des pressions sur le pouvoir d’achat et des besoins croissants en infrastructures et services publics, le chef de l’État a insisté sur l’importance d’un budget qui concilie rigueur financière et stimulation de la croissance. Il a rappelé que l’exercice budgétaire doit être un instrument de transformation structurelle, soutenant les secteurs créateurs d’emplois et renforçant la résilience de l’économie face aux chocs externes et internes.

Le président a placé l’investissement productif et la création d’emplois au centre des priorités gouvernementales, en soulignant le rôle central du secteur privé comme moteur de croissance. Il a demandé une évaluation détaillée du Plan de redressement économique et social et de la Stratégie nationale de développement 2025-2029, afin de mesurer l’impact réel des réformes menées sur le marché de l’emploi et la productivité nationale. Cette analyse devrait guider l’allocation des ressources et orienter la sélection des projets structurants, allant des infrastructures aux initiatives de soutien aux PME, en passant par le financement de programmes sociaux ciblés pour les populations vulnérables.

Le président a également insisté sur la nécessité de stabiliser les prix et de protéger le pouvoir d’achat des ménages, soulignant que la justice sociale reste un enjeu majeur du budget 2026. Les politiques publiques devront être orientées vers l’amélioration des conditions de vie, la réduction des inégalités territoriales et l’accès équitable aux services essentiels comme l’éducation, la santé et l’énergie. Dans ce cadre, le gouvernement entend renforcer la coordination entre les ministères, optimiser l’efficacité des dépenses et mobiliser des ressources endogènes et externes de manière transparente. L’objectif affiché est de transformer le budget en levier concret de développement économique, de cohésion sociale et de souveraineté nationale, tout en consolidant la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.