La Direction générale des impôts et domaine (DGIG) compte réaliser 911 milliards de francs de recettes en 2012, en dépit du contexte économique difficile, a indiqué, lundi à Dakar, son directeur général, Amadou Bâ.

'’Cette année, nous avons un objectif de 911 milliards de francs de recettes. Le contexte est difficile et il nous appartient de veiller à ce que le service soit au point et atteindre cet objectif que nous pouvons réussir avec la détermination de nos agents’’, a dit M Bâ qui recevait le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane, en compagnie de son homologue du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.

‘’L’année dernière, nous avons réalisé globalement 830 milliards de recettes brutes. Et si on y enlève les taxes, on est à 815 milliards soit les 2/3 des recettes fiscales avec une légère moins value de cinq milliards’’, a-t-il révélé, rappelant que les objectifs fixés en 2011 étaient atteints.

Selon lui, la DGID a un ‘’potentiel extrêmement important et toutes les mesures de modernisation et d’organisation mises en ouvre devraient (lui) permettre d’être largement excédentaire’’.

''Le code général des impôts va entrer en rigueur à partir du 1er janvier 2013'', a-t-il indiqué, soulignant que ‘’le ministre Amadou Kane a eu doit à un rapport d’étape’’. 

‘’Nous allons commencer le processus de vulgarisation très bientôt avec le secteur privé que nous allons d’ailleurs recevoir mercredi prochain’’, a-t-il poursuivi.

Ce code, a-t-il expliqué, est basé sur une approche consensuelle, faite de dialogue de discussion. ‘’A toutes les étapes, nous échangeons avec l’ensemble des acteurs que ce soit le secteur privé c'est-à-dire le patronat, les syndicats et les partenaires au développement, a dit Amadou Kâ.

‘’Notre objectif aujourd’hui est de simplifier le code qui est lourd, nous avons aussi l’objectif de rationalisation de dépenses fiscales et de baisse de la fiscalité sur les revenus des personnes physiques, entre autres’’, a-t-il souligné.

Interpelé sur l’impôt sur la fortune, le Amadou Bâ a répondu : ‘’il n’y a pas un système d’impôt sur la fortune au Sénégal, peut-être que nos discussions vont nous conduire à cela mais tout dépendra des orientations que nous allons prendre’’.

Il a également annoncé la création prochaine du Centre des moyennes entreprises qui va ‘’gérer les contribuables dont les chiffres d’affaires varient entre 600 millions et un milliard de francs’’.

Le centre va ouvrir ses portes dès le 1er juillet, a précisé le directeur général des impôts et domaines, ajoutant : ‘’Nous allons concentrer l’essentiel des ressources humaines et des moyens techniques que nous avons pour élargir le service’’.