Microfinance : 7,7 Milliards F CFA, un budget réduit de moitié
Le projet de budget 2026 du Ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire (MMESS) a été examiné et adopté ce jeudi 13 novembre 2025 par la Commission des Finances. Le budget s'inscrit dans une dynamique de rationalisation et de transition.
Les crédits de paiement (CP) pour l’exercice 2026 sont arrêtés à 7 727 939 613 F CFA, marquant une réduction de 49,34 % par rapport aux 15,25 milliards F CFA alloués en 2025.
Le Ministre Alioune Dione a expliqué cette contraction budgétaire par deux facteurs techniques et structurels. Le Programme de développement de la microfinance (PLASEPRI) est arrivé à terme et n'est pas reconduit en tant qu'unité de projet en 2026. Il sera remplacé par un nouveau dispositif pérenne financé par les ressources revolving issues du fonds déjà mobilisé. Le reliquat du prêt de la BID pour le Programme de Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE), estimé à 3,8 milliards F CFA, n’a pas encore été positionné dans le projet de loi de finances 2026, mais devrait être décaissé courant 2026.
Malgré la baisse des crédits, le budget 2026 se concentre sur la consolidation et l’optimisation des dispositifs existants. Les priorités sont axées sur la durabilité et l’impact social :
Inclusion Financière : Renforcer l’inclusion financière des femmes, des jeunes et des micro-entrepreneurs.
Structuration : Soutenir la structuration des coopératives et des mutuelles d’épargne et de crédit.
Économie Sociale et Solidaire (ESS) : Promouvoir les entreprises de l’ESS comme leviers de création d’emplois durables.
Pérennisation : Pérenniser les dispositifs de microfinance publique grâce à des ressources propres et des partenariats innovants.
Le ministère prévoit également de renforcer le cadre institutionnel de l’ESS en mettant en œuvre la Loi sur l’économie sociale et solidaire, afin de faciliter l’accès des acteurs communautaires aux marchés publics et aux mécanismes de financement verts.
Le Ministre Alioune Dione a conclu que cette rationalisation ne traduit pas une baisse d’ambition, mais une volonté de mieux orienter les ressources vers des mécanismes plus durables, plus équitables et à plus fort impact social.
Commentaires (4)
Un ministre nervis trop nul, l'un des plus nuls de notre histoire politique. Personne ne sait par quelle magie, ce type est devenu ministre. Il faut un remaniement le plus rapidement possible pour dégommer ces incapables.
Merci à ce jeune tailleur analphabète et qui fait chialer 4000 cadres bardés de diplômes, à chacune de ses sorties. Enfermé pour le faire taire, le voilà grandi et doté d'une popularité acquise par sa science infuse, touchant le coeur du Senegalais lambda. Vive Abdou !
Un ministre prompte à inventer l’opposition à des débats puerils pour se faire remarquer.
Son budget vient de fondre comme beurre au soleil preuve que son ministère n’a aucun impact sur le vécu des sénégalais.
un Ministre "pyromane"
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