Sénégal 2050 : En six mois, l’État n’a investi que 12 milliards sur ressources propres
Le régime actuel se veut un gouvernement souverainiste qui compte avant tout sur les fonds internes pour boucler son budget. Pourtant, la réalité semble tout autre à l’épreuve des faits. En effet, au 30 juin 2025, les investissements réalisés par l’État du Sénégal sur ressources propres s’élèvent à 12 milliards. Autrement dit, sur les milliers de milliards collectés pendant les six premiers mois de l’année, seuls 12 milliards ont été destinés à l’investissement.
La révélation est de l’homme d’affaires, Alla Sène Guèye, président de la Fédération des industriels du Sénégal, lors d’une interview avec Seneweb. Un chiffre qui inquiète le patronat au vu des besoins d’investissement pour relancer l’économie. Encore que ces 12 milliards sont plus de l’endettement, dit-il.
En fait, les dépenses de fonctionnement de l’État s’élèvent à 2 233 milliards en six mois, alors que l'État a collecté 2 227 milliards au premier semestre. En d’autres termes, toutes les recettes collectées ont été bouffées par le fonctionnement de l’État, avec un déficit de 6 milliards.
Au même moment, on constate que les montants destinés à l’investissement ne cessent de baisser. En guise d’exemple, précise Alla Sène Guèye, dans le plan d'investissement public, le montant prévu était de 3 444 milliards. Mais avec la LFR, la somme a baissé à 1 900 milliards, soit une différence de 1 600 milliards. « L'ajustement porte sur les dépenses publiques alors qu’il devait concerner les dépenses de fonctionnement de l'État », s’inquiète-t-il. Pour Alla Sène Guèye, toutes les recettes fiscales ne doivent pas être affectées au fonctionnement de l’État.
L’autre inquiétude est que sur 1 900 milliards prévus pour investissement dans la LFR, il n’y a que 580 milliards réellement dépensés après six mois. À ce rythme, on sera loin des 1 900 milliards à la fin de l’année budgétaire. L’investissement risque de tourner autour de 1 000 milliards et presque exclusivement sur ressources étrangères.
À titre d’exemple, alors que les fonds propres réellement investis sont de 12 milliards en six mois, les ressources étrangères représentent 395 milliards à la même période. Ce qui veut dire que l’investissement dépend presque totalement des ressources extérieures.
« Mais cela diminuera avec les problèmes que nous rencontrons avec le FMI. Si nous ne sommes pas d'accord avec le FMI, il sera difficile de lever des fonds auprès du monde extérieur pour parler d’investissement », souligne Alla Sène Guèye qui insiste sur la nécessité d’avoir des investissements catalyseurs pour relancer l’industrie.
Commentaires (7)
Hahaaaa. Vision des rats. 12 milliards sur un semestre. Qui dit mieux. Le Sénégal est tombé bien bas. Mais c’est bien fait pour là gueule de tous ces complaisants qui n’ont rien fait pour barrer la route à cet imposteur
Seuls les idiots sont capables de reprocher à un état indigent de tout faire pour s'acquitter d'abord de la dépense quotidienne et du paiement de ses dettes pour seulement après, mettre le restant des sous aux investissements, sachant que des contrats avantageux sont entrain d'être signés pour accélérer ces investissements.
Si la carte de la transparence que vous avez joué na pas marché. Cest cuit pour nous.
Si la carte de la transparence que vous avez jouée na pas marché. Cest cuit pour nous.
6 milliards en 6 mois. A combien s'élèvent les caisses noires du président et du premier ministre ? C'est une simple question
Le peuple ne vas pas manger des slogans et la haine
Avec un premier ministre arrogant et reveur je prie que fmi ne debourse rien on verra qui est qui
Les nullards...
un gourou interstellaire, 4000 cadres fictifs................zé rigole !!
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