Transformer le dividende démographique en moteur économique
La structure démographique africaine reste profondément marquée par une jeunesse massive, avec 60 % de la population subsaharienne âgée de moins de 25 ans, selon la Banque mondiale en 2025. Cette réalité impose des dépenses publiques soutenues dans l’éducation, la santé, la formation professionnelle et les infrastructures urbaines. Les États doivent donc arbitrer entre investissement social et soutenabilité financière, sous peine de creuser des déficits durables et d’accroître la dépendance extérieure.
La croissance démographique rapide accentue la pression sur la dette publique. Dans plusieurs pays africains, l’endettement limite la capacité des gouvernements à soutenir de manière continue les services publics essentiels et à investir dans des projets productifs. Les jeunes générations représentent cependant un potentiel majeur pour stimuler la croissance si elles bénéficient d’un accès à l’éducation, aux compétences numériques et à des emplois de qualité. La clé réside dans l’articulation de politiques publiques capables de transformer cette masse démographique en moteur économique plutôt qu’en contrainte fiscale.
L’impact de cette dynamique sur la planification budgétaire est également profond. Les États doivent anticiper non seulement les besoins immédiats, mais aussi la demande future en infrastructures, logement et transports.
Selon l’ONU, d’ici 2030, les villes africaines accueilleront 50 % de la population du continent, accentuant la nécessité d’investissements urbains massifs. Ces dépenses peuvent être à la fois un levier pour la croissance et un facteur de fragilité si elles ne sont pas coordonnées avec la capacité fiscale et les recettes nationales.
Enfin, la jeunesse africaine influe sur la stabilité sociale et économique. Des populations jeunes, mal intégrées sur le marché du travail, peuvent accroître le risque de chômage élevé et de tensions sociales, ce qui pèse sur la crédibilité budgétaire des États. La transformation de ce dividende démographique en atout durable repose sur une stratégie intégrée qui combine formation, emploi, infrastructures et politiques sociales ciblées, permettant aux États d’optimiser l’impact économique de leur jeunesse tout en préservant la soutenabilité financière.
Commentaires (5)
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Et voilà une problématique qui devrait faire l'objet de débat enrichi et profond En 2060 nous ferons 50% de la population mondiale. Un bien ou un mal. Que devrait on faire pour une démographie optimale en harmonie avec nos réalités socio-économiques?
C'est peine perdue pour l'Afrique, ils ont réussi a abrutir notre jeunesse avec la technologie. Seul la Chine et l'Inde ont su prendre le train à temps.
Le Senegal ne sortira jamais de lauberge avec l’agenda caché des bailleurs de fonds qui financent nos écoles en promouvant la médiocrité et le nouveau pm qui vient supprimer l’examen du cfee. Ils nous abrutiront tous d’ici 20 ans. Bientôt on va lancer un programme de recrutement de 5000 enseignants parmi les bacheliers qui savent à peine écrire leur prénom et nom
Qui a créé ce concept de dividende démographique ? C'est une aberration et une escroquerie.
Il y'a plutôt un fardeau démographique.
Ces jeunes n'ont plus d'espoir. Ils ont compris. Ils ne voient pas leur avenir en Afrique. Ils prennent les pirogues pour partir.
Toutes les politiques et les plans de développement des pays de l'Afrique noire sont voués à l'échec tant que la croissance de la population n'est pas réduite et maîtrisée.
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