L’examen du budget de son département pour l’année 2026 en commission a été l’occasion pour le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, de tracer les grandes lignes de l’action gouvernementale dans des secteurs jugés stratégiques pour l’avenir économique du Sénégal.

 Selon le ministre, « ce budget s’inscrit dans la continuité des réformes engagées par l’État afin de transformer durablement les secteurs de l’énergie, des hydrocarbures et des ressources minières. Une orientation qui répond à la volonté des autorités de renforcer la souveraineté énergétique et de maximiser les retombées économiques nationales ». Parmi les priorités affichées « figure l’accès à une énergie durable et à moindre coût, un enjeu majeur pour les ménages comme pour les entreprises ».

 Il s’agit, selon le ministre, « de créer les conditions d’une énergie plus accessible, plus fiable et mieux répartie sur l’ensemble du territoire national ».

Le deuxième axe fort concerne le développement responsable et inclusif des chaînes de valeur dans les secteurs du pétrole et des mines. Birame Soulèye Diop a insisté sur « la nécessité de faire de ces ressources un véritable levier de développement local, à travers la création d’emplois, la valorisation locale et l’implication des jeunes et des communautés riveraines ». 

Un autre pilier central de sa vision réside dans la transparence et la performance dans la gouvernance. Le ministre a rappelé que la gestion des ressources naturelles doit se faire dans la clarté, la redevabilité et le respect strict des procédures, afin de rompre avec les pratiques opaques du passé. 

Enfin, « l’exploitation des ressources sera désormais guidée par les principes du JUB-JUBBAL-JUBBANTI, concept basé sur la droiture, la rectitude et la réforme, devenu un référentiel d’action pour les nouvelles autorités ». Dans son intervention, Birame Souleye Diop a également souligné « les avancées enregistrées en 2025, notamment en matière de renforcement du potentiel économique et industriel lié aux hydrocarbures et aux mines ». Ces progrès constituent, selon lui, une base solide pour accélérer la transformation structurelle du secteur dès 2026.