Me Babacar Ndiaye dévoile ses chiffres : «Ce que la SNR a recouvré depuis mai 2024…»
Le document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (2026-2028) a placé la Société nationale de recouvrement (Snr) parmi les sociétés publiques à risque". Mais, depuis 2024, la situation de l’entreprise a-t-elle changé ? Le Directeur général de la société publique, Me. Babacar Ndiaye, répond ici aux questions de Seneweb.
La SNR que vous dirigez est présentée comme ayant un capital social de 25 millions de CFA et des capitaux propres estimés à -86,7 milliards FCFA au 31 décembre 2023 : la situation a-t-elle évolué depuis ?
Cette situation était due à des pertes antérieures subies par les banques dissoutes suite à la politique de restructuration du secteur bancaire parapublic et qui ont fait que la SNR a débuté avec un report à nouveau négatif.
Cette situation s’est améliorée avec les résultats bénéficiaires obtenus depuis l’année 2024. Aujourd’hui les services compétents de la SNR sont en train de procéder à un apurement du passif qui va nous permettre d’assainir nos états financiers.
Quels sont les nouveaux chiffres de la SNR et le niveau des recouvrements ?
Il y’a lieu de préciser que la gestion proprement dite de la SNR, depuis sa création, n’est pas déficitaire étant entendu que la SNR prends convenablement en charge toutes ses charges et verse régulièrement au trésor public les montants recouvrés. Depuis mai 2024, la SNR a recouvré au total la somme de 4 222 237 384 Francs Cfa, sans compter le recouvrement du mois de septembre.
Quelle situation avez-vous trouvé sur place ?
Pour le moment un audit avait été commandité et dès que le résultat sera disponible une communication sera effectuée sur ses résultats.
Quelles sont les mesures et politiques que vous déroulez pour sortir la boîte de l’ornière ?
Des mesures organisationnelles et managériales ont été prises pour produire des résultats appréciables et nous attendons les recommandations de l’audit pour apporter les réformes idoines.
Dans ce contexte de difficultés budgétaires, avec l’affaire de la dette cachée, que comptez-vous apporter, à travers la SNR, à l’exécution de la «vision 2050» ?
La mise en œuvre de l’agenda de transformation du Sénégal 2025 accorde un volet prioritaire au financement qui permet en grande partie de réaliser les objectifs. À ce niveau, la SNR va jouer un rôle important en participant à la mobilisation des ressources financières au même titre que les autres régies financières.
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